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father wanted to return to Barcelona to get treatment for his son, but was not able to do so in 1948, because of his Republican past. “Pourquoi et comment le fils d’un réfugié de la guerre d’Espagne va soudain, et à son corps défendant, être soumis à l’héritage, à l’ombre pesante du Père...?” (241), asks the narrator, but in fact A. represented the pleasant lightness of being, once he survived the tragic years, 1936–44. Cartano draws portraits of the frenetic first days of the Spanish Civil War and of the father’s final border crossing into France on 7 February 1939. Some of the best passages are imagined, including his father’s meeting with Georges Bataille—“Batalla,” characterized by his fascination with the “bleu du ciel de Barcelone” and his “goût pour l’extase érotique” (159)—and with Christian and Yvonne (Zervos, no doubt) who visit Barcelona to gather art for the Spanish Pavilion at the 1937 Exposition universelle in Paris. Notable, too, is his parents’ first encounter. Their tango to “Adios muchachos, compañeros de mi vida” is a goodbye to A.’s past and a greeting to his new life in France (192). Des gifles au vinaigre portrays the tenuous, intriguing boundaries between fiction and life writing, love and war, memory and imagination. University of Kansas Van Kelly CLAUSADE, VIRGINIE DE. L’âge des promesses. Paris: Flammarion, 2010. ISBN 978-20812 - 2854-2. Pp. 324. 17 a. Lorsqu’elle qualifie l’âge, la promesse est synonyme d’espérance heureuse. C’est pourquoi Virginie de Clausade a choisi ce titre pour désigner ce que la classe de terminale représente pour le groupe d’adolescentes qu’elle décrit dans son roman. Ce groupe est composé de cinq amies: Manon, la narratrice, Lydie, Ariane, Rose et Lola. Elles sont toutes issues d’un milieu bourgeois, habitent dans le 17e arrondissement et fréquentent Les Bénédictines que Manon appelle “ma chère et tendre école non mixte, catho avec des bonnes sœurs, dans laquelle je traîne mes guêtres depuis le CP” (8). Le livre est divisé en dix chapitres qui correspondent aux dix mois de l’année scolaire et sont de longueur sensiblement égale, à l’exception du mois de janvier. La rentrée de septembre est particulièrement excitante selon Manon, puisque ce sera la dernière. Les amies se retrouvent, les unes bronzées, les autres pâles et amaigries, mais en forme après les grandes vacances. À la fin de la matinée, elles constatent qu’il n’y a rien de très exaltant du côté des profs. Pendant le déjeuner pris au chinois du coin et copieusement arrosé, le sujet de conversation, c’est “les mecs”. Rose n’en a pas, Lydie sort avec un musicien nettement plus vieux, Lola évoque ses amourettes platoniques tandis qu’Ariane les a consommées et Manon est fière d’être en couple depuis un an. On est rapidement tenté d’arrêter ce roman qui paraît dénué d’intérêt. Il s’apparente beaucoup à la lecture d’une page de Facebook avec tout ce qu’elle peut contenir d’à la fois futile et édifiant. Et puis, très vite, on y aborde le probl ème de la drogue, et plus particulièrement de la cocaïne. Manon reconnaît être novice en la matière mais fait tout pour que personne ne le soupçonne. Poussée par la pression de groupe, de rail en rail, Manon prend goût à la drogue. Et nous, lecteurs, voulons savoir la suite... Situé peut-être dans les années 90 (on y parle encore en francs), ce roman si anodin au départ et, disons-le, un peu trop fleur bleue, va prendre une tournure tragique. Dès septembre, Manon rencontre Pat, Reviews 393 étudiant en art dramatique au conservatoire. C’est le coup de foudre et la jeune fille se laisse emporter même si elle avoue que “[j]e n’ai aucune idée d’où il m’emmène” (35). Pat est un gros consommateur de drogue, revendeur...

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