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Liberation, trials to purge the country of suspected Nazi collaborators start. Marcel is censored because of his association with the Nazis and Emma because she has supported Marcel. Claudie Hunzinger, the author, being Emma’s daughter, uses her mother’s notebooks and photos to analyze her relationship with both parents, and specifically her animosity towards her father which she finally begins to understand. The novel shifts to a more active mode as Thérèse now becomes the focus: Thérèse’s strength of character, her decisiveness, her ability to judge people, and her skill in organizing the Resistance in her area paint her in a very different light from the way she was depicted during her liaison with Emma. Thérèse resists torture, refuses to reveal any names, thus sparing the lives of countless fellow résistants . The outstanding feature of this novel, which was awarded the Prix Thyde Monnier by the Société des Gens de Lettres and was in the second selection for the Prix Médicis, is Hunzinger`s approach to the story, enabling the reader to develop interesting psychological profiles of the main characters and also to understand the political and historical context of the 1930s and 1940s in France. Messiah College (PA) Lois K. Beck KERR, ANTONIA. Des fleurs pour Zoë. Paris: Gallimard, 2010. ISBN 978-2-07-7013031-3. Pp. 151. 14,90 a. Sans doute en raison de l’âge de l’auteure—née en 1989—mais aussi du fait du style et de son sujet, ce premier roman a été très remarqué pendant la rentrée 2010 et a valu à Kerr l’attention des médias comme des lecteurs. Puisqu’il est souvent difficile de situer un nouveau talent tant que l’on n’a pas pu le mesurer le long de plusieurs œuvres, les comparaisons à d’autres romanciers—qui eux aussi ont très tôt démarré leur carrière littéraire en trombe—n’ont pas tardé. Mais qu’en est-il de la construction du livre même? Kerr nous offre un roman divertissant de cent cinquante pages, divisé en huit chapitres numérotés de longueur variable, avec un prologue en ouverture. L’histoire se raconte entièrement à la première personne du point de vue d’un narrateur masculin, Richard, un New-Yorkais aisé au seuil de ses soixante ans et au bord d’une crise. L’organisation du temps de narration est un peu curieuse. Richard débute son récit au présent in media res dans le prologue, pour ensuite revenir en arrière relater au passé dans les chapitres les faits qui ont précédé et—toujours au passé—les événements qui y ont fait suite. Après bien des péripéties, dans les dernières phrases du roman nous sommes de nouveau dans un présent de narration. Le tout est situé à l’époque contemporaine et couvre quelques mois dans la vie de notre narrateur. Quant à l’intrigue, vu que le personnage principal fêtera ses soixante ans pendant son récit, notre protagoniste est sans doute un peu trop âgé pour que son histoire soit un véritable Bildungsroman. Richard relate avec une désinvolture attachante la désintégration de sa relation d’une trentaine d’années avec sa conjointe , Evelyn, et sa décision de tout quitter, soit pour finir soit pour recommencer sa vie au Canada—il ne le sait pas trop lui-même. Ses projets déjà très flous au départ ne cesseront de bifurquer au hasard des rencontres qu’il fera. Ainsi, au lieu de s’acheminer vers le Canada, Richard suit un premier compagnon de covoiturage jusqu’en Floride où il s’installe dans une maison de retraite 788 FRENCH REVIEW 85.4 médicalisée au bord de la mer. Preuve qu’il ne sait plus ce qu’il désire, en rencontrant Zoë, 22 ans, Richard tombe sous ses charmes et abandonne tout une fois de plus. En dépit de la différence d’âge, les deux deviennent amants et sillonnent les routes du continent. De Key West à l...

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