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Baccar’s Flower of Oblivion (Tunisia, 2006). While the construction of an analytical framework that draws on the critique of transvergence, metaphors of Shahrazad/ Echo, and the interplay between the notions of (cinematic) screens and (in many ways symbolic) veils leads to insightful readings of these films, this ambitious approach results in an overarching argument that at times feels disjointed. Martin aims to avoid “reduc[ing] each creative piece to a part of a regional uniform entity” (36) while establishing significant parallels between the films directed by Maghrebi women, and this is a successful endeavor. A significant contributing factor is that the analysis of each film is paired with information relating to the national, historical, political, and socioeconomic contexts in which each film was produced. An examination of the similarities and differences between the images of women from the Maghreb in the films of Maghrebi women directors, on the one hand, and those constructed in the films of their male counterparts, on the other, would further illuminate the specificities of Maghrebi women’s cinema and thus represents an avenue of future exploration. Overall, this study constitutes an important and timely addition to the study of Francophone cinemas and of Maghrebi cinemas in particular. Westminster College (PA) Leslie Kealhofer My French Film Festival Créé en 2011 par Unifrance, l’organisme chargé de promouvoir le cinéma français à l’étranger, ce nouveau type de festival en ligne a pour but de faire découvrir aux internautes du monde entier le jeune talent français. Pour sa deuxième édition (du 12 janvier au 1er février 2012), My French Film Festival proposait une sélection de dix longs métrages (et autant de courts) disponibles en quatorze langues différentes. L’inquiétude d’un avenir incertain face à un chômage croissant semble, en cette année électorale, s’imposer comme l’un des thèmes dominants. Huit fois debout (Xabi Molia, 2009) explore la situation précaire de deux trentenaires: Elsa, femme divorcée et mère d’Étienne (dix ans) et Mathieu, célibataire atypique. Tous deux s’accrochent à la vie comme ils peuvent en exerçant toutes sortes de petits métiers (babysitting, sondage porte-à-porte, nettoyage de bus) et enchaînant les entretiens d’embauche dans l’espoir de décrocher un emploi stable. Pour Elsa, il s’agit aussi de retrouver une certaine dignité devant un fils dont elle a perdu la garde. Tout en dénonçant la précarité sociale, le film met l’accent sur la détermination de l’individu qui cherche coûte que coûte à se réinsérer dans le monde du travail. Quant au merveilleux court métrage C’est à Dieu qu’il faut le dire (Elsa Diringer, 2010), il fait le portrait de Kumba, une jeune mère ivoirienne qui élève seule ses deux enfants, Adja (sept ans) et Bakary (huit mois). Lorsqu’on lui offre de remplacer une femme de ménage, elle doit faire le choix impossible d’aller travailler, laissant Bakary seul toute la journée. Molia et Diringer soulignent l’indifférence d’une société contemporaine impassible, qui provoque chez leurs personnages féminins des sentiments d’isolement, de honte et de culpabilité. Chronique sociale d’une jeunesse désenchantée, D’amour et d’eau fraîche (Isabelle Czajka, 2010) met en scène une étudiante surdiplômée (Bac + 5) qui, incapable de trouver un emploi stable et satisfaisant, abandonne tout pour suivre un petit truand auprès de qui elle connaîtra un bonheur dangereux. Le film remet en question la valeur des diplômes qui ne 376 FRENCH REVIEW 86.2 garantissent plus la réussite sociale tout en peignant une jeunesse qui vit dans l’instant et la satisfaction immédiate. Par contraste, le documentaire Entre nos mains (Mariana Otero, 2010) propose une vision beaucoup plus optimiste. Le film suit le sort d’une entreprise de lingerie en faillite que ses salariés vont tenter de reprendre sous forme de Scop (Société Coopérative et Participative). La réalisatrice montre des employés (majoritairement femmes) qui bousculent les règles et s’investissent dans la...

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