In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

Quebec, and studies the protagonist’s desire to know and understand the Other (in this case, Hassidic Jews) in Myriam Beaudoin’s Hadassa. In “L’arbre,” Emmanuelle Quéré studies enchanted gardens in works by Gabrielle Roy and Marco Micone, and in a second essay, analyzes the fairy-tale world in several novels by Jacques Poulin and Michel Tremblay, where cats converse with and help their human companions. Antony Soron explores the cultural disconnect experienced by a Haitian immigrant in Laferrière’s satirical Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer. Marie-Pierre Andron and Christiane Albert treat quests for mythical utopias in the works of Sylvain Trudel; Marie-Béatrice Samzun analyzes dystopia in works by Gaétan Soucy, and Daniel Marcheix infers a utopian discourse in Jacques Savoie’s Un train de glace. Piccione’s study of an Edenic world in Gabrielle Roy’s Cet été qui chantait closes this section. In “L’horizon,” the third and longest division, Soron unravels the threads of utopia in Réjean Ducharme’s Océantume; Candy Hoffman studies the grisly and violent sexual dystopia of Hubert Aquin’s Neige noire. Samzun analyzes Ook Chung’s L’expérience interdite, in which a sadistic dreamer conducts an infernal experiment on writers in cages, and in another article examines utopia and dystopia in Trudel’s Terre du roi Christian. Michel Coupal considers the prophetic impact of the shortlived countercultural review Mainmise. Piccione points out the deceptive utopia in Tremblay’s Le cahier rouge, and Soron offers a reading of Marie-Claire Blais’s Dans la foudre et la lumière. Turning to cinema, Marc Arino comments on utopian implications of the Révolution tranquille in Denys Arcand’s Le déclin de l’empire américain and its sequel, Les invasions barbares. Ending the work on a hopeful note, Arino suggests that Arcand’s Jésus de Montréal offers a possible model for Quebec’s future vis-à-vis the Other. Bibliographical information is provided within the text or at the end of each article rather than in a general list of sources. This work coherently presents the pervasive and disparate presence of utopian dreams in French Canadian literary and cinematic expression. On the whole, this rich collection of articles is a welcome addition to the small but growing field of Francophone utopian studies. Elon University (NC) Jane W. Romer THOURET, CLOTILDE. Seul en scène: le monologue dans le théâtre européen de la première modernité (1580–1640). Genève: Droz, 2010. ISBN 978-2-600-01431-1. Pp. 429. 42,50 a. Pratique dramatique particulièrement appréciée des auteurs des années 1580– 1640, “morceau de bravoure” (237) qui peut valoir à l’acteur les applaudissements ou les huées du public, le monologue n’avait jamais fait l’objet d’une étude systématique et approfondie. C’est chose faite grâce au livre de Thouret, qui s’est proposé d’écrire une histoire et une poétique du monologue en étudiant les théâtres anglais, espagnol et français de la période dite ‘baroque’. Dans la première partie de l’ouvrage, l’auteur analyse les modalités et les enjeux du monologue au moment où il s’affirme en tant que procédé dramatique spécifique sur les scènes du théâtre européen. Plus facilement acceptée en Angleterre et en Espagne qu’en France, la convention du monologue fit aussi l’objet d’une réflexion théorique approfondie chez des auteurs comme Giraldi ou d’Aubignac; en tant que forme de perturbation dans le dispositif de la double énonciation propre au théâtre, 580 FRENCH REVIEW 86.3 elle donna lieu à une série de débats du point de vue de la vraisemblance, des bienséances et de la mimesis énonciative, dont l’auteur retrace les étapes principales. La seconde partie du livre concerne les diverses fonctions dévolues au monologue dans la construction du spectacle théâtral. Instrument essentiel de la topographie scénique baroque, forme d’enchaînement facilitant la liaison des scènes, il devient très vite, comme le montre Thouret...

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