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Reviews 251 primarily by Muslim employees, will undoubtedly continue in France. For Bougrab, the French Republic must defend secularism more strongly than religious freedom. L’école is the most important institution for la laïcité; the second is the army, another institution that has integrated diverse populations in the past, and both her father and brother were in the military.As a feminist,she applauds the struggle of women to attain equality; as a nationalist, she castigates those who show no respect for La Marseillaise. She attacks the “inhumanity” of de Gaulle, who left the Harkis to their fate in Algeria, giving orders that they not be allowed to enter France (183). Much of her book aims to settle scores and take revenge: she attacks the UMP as “masochiste et misogyne” (18); she describes Rachida Dati as “une femme caméléon” (27), whose ambition led her to betray many as she rose to become the Garde des Sceaux. She characterizes la HALDE as “un vers dans le fruit de la république” (89). She even mentions by name two of her elementary teachers who mistreated her, seeking lice in her hair and refusing her claim to be French. She does not discuss the sensitive matter of her salary at la HALDE; when she arrived, she demanded that her salary be doubled, as reported by Le Canard enchaîné. She attacked the newspaper for libel, but the courts rejected her complaint. In spite of the bitter tone and less than full disclosure of her problems at la HALDE, this book has become a best-seller in France, perhaps revealing much about the desire in France to reaffirm secularism and limit Muslim religious expression. Davidson College (NC) Homer B. Sutton Colmar, Mylène, et Axelle Kaulanjan-Diamant. Abécédaire LKP. Guyane: Ibis Rouge, 2012. ISBN 987-2-84450-421-0. Pp. 296. 25 a. Publié presque quatre ans après la grève générale de janvier à mars 2009 aux Antilles françaises, cet ouvrage propose un bilan encyclopédique des faits. Dans l’introduction, Mylène Colmar dit avoir eu “la certitude que des livres sur ce mouvement historique paraîtraient en nombre”(9) après l’événement. En réalité, hors l’ouvrage du militant Frédéric Gircour, LKP, Guadeloupe: le mouvement des 44 jours, et un numéro spécial de la revue Les Temps Modernes traitant de la grève, il y a très peu d’études sur le mouvement que le numéro spécial a appelé la “révolte méprisée”. Bien que le terme “méprisée” soit peut-être un peu exagéré, il rappelle néanmoins le fait d’un certain oubli envers un moment très significatif pour la France et tout le monde postcolonial. C’est un oubli que cet abécédaire essaie donc de rectifier. Colmar et Kaulanjan-Diamant, journalistes guadeloupéennes, connaissent le mouvement de l’intérieur, ayant observé la grève en Guadeloupe et interrogé Élie Domota, porteparole du LKP (Lyannaj Kont Pwofitasyon) et dirigeant du mouvement, dont elles donnent un portrait détaillé. Si un abécédaire peut décevoir, soit par manque soit par surabondance d’information, cet ouvrage réalise un bon équilibre. Les auteurs donnent priorité au mouvement social dirigé par le LKP, expliquant la situation socioéconomique et les raisons principales de la grève. Elles présentent des entrées sur Domota et d’autres dirigeants du mouvement (Raymond Gama, Gircour, Alex Lollia, Jean-Marie Nomertin,Alain Plaisir). Il y a aussi des explications des termes assez vastes mais propres aux Antilles (békés, créole, tontons macoutes) ou au mouvement (baisse des prix,carburant,chlordécone,deux cents euros, émeutes, majorité silencieuse, négociations , préférence guadeloupéenne) qu’il faut connaître pour avoir une compréhension contextualisée. En tant qu’exemple des termes propres au mouvement, on peut prendre le mot créole pwofitasyon, mot-clé de la grève qui vient du français mais qui était néanmoins “une nouveauté pour le grand public guadeloupéen et hexagonal”, car il “désigne, littéralement...

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