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concept qui va s’appliquer à l’éducation des filles et au droit de vote d’abord, puis au droit au travail et à la question sociale. Dans le dernier chapitre,“Libérations”, l’auteure déplore le fait que le droit de vote accordé aux Françaises en 1944 n’ait pas débouché sur un partage du pouvoir entre hommes et femmes. Elle s’étend sur l’impact du Deuxième sexe et fait ensuite le point sur les grands mouvements qui ont agité la deuxième moitié du vingtième siècle: maîtrise de la fécondité, réforme sur le statut de la femme mariée, Mouvement de libération des femmes, légalisation de l’avortement, violences faites aux femmes, stéréotypes de genre, études féministes, “queer studies”, entrée des femmes sur la scène politique. Les dernières luttes mentionnées concernent la reconnaissance des couples homosexuels, puis les revendications pour l’application de la laïcité face à la montée de l’intégrisme religieux, ce qui pousse l’auteure à conclure sur le risque d’une régression culturelle. Ce livre concis et bien écrit aborde les idées et les grandes personnalités qui ont contribué à l’émancipation des femmes. On regrettera toutefois l’absence de références aux associations influentes actuelles, telles que Femmes Solidaires ou l’Association nationale des études féministes qui militent par leurs colloques et publications, ainsi qu’une phrase incomplète à la fin de la page 35. Cet ouvrage de qualité est agrémenté de nombreuses illustrations (en noir et blanc et en couleurs), d’une chronologie de trois pages et d’une bibliographie sommaire. Il devrait intéresser un large public et pourrait servir de manuel dans un cours sur les femmes en France. University of North Texas Marie-Christine W. Koop Bougrab, Jeannette. Ma République se meurt. Paris: Grasset, 2013. ISBN 978-2246 -75551-7. Pp. 216. 18 a. Bougrab, issue de l’immigration, daughter of a harki, was chosen by Nicolas Sarkozy to head the HALDE (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) for seven months in 2010. She then became Secrétaire d’État chargée de la jeunesse et de la vie associative until the end of Sarkozy’s term. She is now a lawyer in private practice in Paris. In this text, she pleads ardently for a more forceful defense of la laïcité in France, asserting that there is no“Sharia light” (39). Using examples of violence against women and the regression of their freedom in the countries of the Arab spring as well as in other Muslim countries, Bougrab warns that Islamist influence is quickly growing in France.Yet she distances herself from the Front national; the answer to the challenge is not to deport Muslims but to toughen France’s secularism. She would restrict the religious freedom of Muslim females, such as the wearing of the veil in private enterprises . As the president of the HALDE, she affirmed support for the private day-care center Baby Loup that had terminated a female employee for refusing to remove her veil while at work. Lower courts upheld the firing, but the Cour de Cassation reversed the decision in March 2013; the discussion of religious expression in private companies, 250 FRENCH REVIEW 87.2 Reviews 251 primarily by Muslim employees, will undoubtedly continue in France. For Bougrab, the French Republic must defend secularism more strongly than religious freedom. L’école is the most important institution for la laïcité; the second is the army, another institution that has integrated diverse populations in the past, and both her father and brother were in the military.As a feminist,she applauds the struggle of women to attain equality; as a nationalist, she castigates those who show no respect for La Marseillaise. She attacks the “inhumanity” of de Gaulle, who left the Harkis to their fate in Algeria, giving orders that they not be allowed to enter France (183). Much of her book aims to settle scores and take revenge: she attacks the UMP as “masochiste et misogyne” (18); she describes Rachida Dati as “une...

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