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offrir aux acteurs un texte qu’ils pourront interpréter. Les deux dernières parties de ce recueil observent la réception du théâtre de Camus en France et à l’étranger. Jason Herbeck offre une explication nouvelle à l’échec de L’état de siège. Il indique en effet que la pensée philosophique de Camus est en pleine évolution et que la pièce se situe entre deux extrêmes difficiles à représenter (le concret et l’abstrait, entre autres). Se basant sur son adaptation de la pièce Le malentendu, Lydie Parisse explique les choix radicaux nécessaires pour transposer cette pièce sur scène et insiste sur la signification du double et du manque. À l’instar de Camus dont le théâtre reflète l’engagement pour la justice,Vincent Siano met en scène l’œuvre théâtrale de Camus avec des jeunes et ainsi porte les valeurs d’un théâtre engagé. Albert James Arnold aborde la conception, la réalisation et les réactions à la mise en scène de Caligula en 1983, par rapport à la version jouée depuis 1941 en Italie. Sophie Bastien nous emmène au Canada où elle considère la réception des œuvres de Camus. Elle se concentre sur La peste et analyse les difficultés d’adaptation d’un texte romanesque pour la scène. La réception contemporaine du théâtre camusien au Royaume-Uni est présentée par Mark Orme qui s’attache à deux représentations récentes: Les justes en 2001 et Caligula en 2003. Ce tour d’horizon international s’achève en Russie avec Eugène Kouchkine qui aborde la réception des mises en scène des pièces de Camus à Moscou et SaintP étersbourg. Cette analyse met en lumière les liens entre les pièces et le contexte social et culturel du pays où elles sont présentées. Gordon College (MA) Emmanuelle Vanborre Bélisle, Mathieu, éd. Le rire et le roman—Études françaises 47.2. Montréal: PU de Montréal, 2011. ISBN 978-2-7606-2265-4. Pp. 191. $12 Can. Conferences and multi-author works of criticism often choose a literature-and-X problematic. In contrast, the central premise of Le rire is not just that humor is present in many works of prose fiction, but rather, that humor of a specific sort is central to the genesis of the novel itself. Bélisle’s introduction to the volume’s nine essays and two “exercices de lecture” (though these last two essays treat topics unrelated to humor) emphasizes the importance of the anti-romanesque parodies of Rabelais and Cervantes, following the arguments of Auerbach, Bakhtin, Thibaudet and others. However, Bélisle looks further back for both the origins of the comic and the origins of the novel, highlighting elements of parody and frank hilarity already present within classical and medieval prose works (which are already ‘romans,’ according to Bélisle’s loose definition of the genre as any fictional prose work of more than 50,000 words). Yet Bélisle also seeks to characterize a ‘modern’ laughter that is proper to the modern novel: somber, unfunny, associated with the unhappy suspicion that the one who laughs is not superior, or even clearly differentiated, from the object of laughter. In short, the project is broadly conceived, including essays on works from the medieval to the 220 FRENCH REVIEW 87.2 Reviews 221 modern, from France to Quebec to Czechoslovakia. Given this wide scope, Le rire runs the risk of critical balkanization. Yet a number of threads add coherence to the collection . Almost all of the authors cite the same names: Cervantes and Rabelais form common points of origin; Bakhtin, Kundera, and Pavel create a shared critical framework . Pavel in particular is cited by nearly every one of his fellow contributors. Yet Pavel’s own essay, which closes the volume, refers the reader elsewhere, offering a summary of the ideas in Kundera’s L’art du roman (1986). Pavel emphasizes Kundera’s characterization of the novel as a unique way of envisioning the human condition. This entails two kinds of irony, both of...

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