Abstract

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Dans les années 1990, Assia Djebar, motivée par le désir de mieux comprendre la situation politique de l’Algérie coloniale mais également à la recherche d’une réponse aux oppressions dans l’Algérie postcoloniale, s’est intéressée à Camus. Dans les recueils Le blanc de l’Algérie (1995) et Ces voix qui m’assiègent (1999), elle propose une lecture des oeuvres littéraires et de l’implication politique de Camus. Nous montrerons comment cette lecture offre une approche critique nouvelle à “l’entité ou l’identité d’Algérie”, ouvrant ainsi la voie vers une critique postcoloniale qui ne répète pas les débats du passé.

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