In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

Cette perspective originale remet en cause la vision traditionnelle qui consiste à penser que le plurilinguisme était l’ennemi de la couronne, qui aurait cherché par tous les moyens à éradiquer les autres idiomes. Cohen démontre au contraire qu’il y avait bien une politique linguistique royale qui privilégiait le français sans mépriser les autres parlers. Les chapitres 3 et 4 abordent des thèmes se rattachant à la linguistique historique du français. En effet, Morin dans “L’imaginaire norme de prononciation aux XVIe et XVIIe siècles” rend compte de la foisonnante variation phonétique qui existait à cette époque, et il passe en revue les écrits des grammairiens de l’époque, pionniers en la matière, qui nous ont légué de précieuses informations sur le bon usage, la norme et la perception des variantes alors en vigueur. Enfin, Martineau dans “Normes et usages dans l’espace francophone atlantique” se penche sur la circulation des modèles culturels et linguistiques aux dix-septième et dix-huitième siècles. Elle analyse ce moment charnière de l’Histoire qui voit naître simultanément les colonies francophones d’Amérique du Nord (Acadie, Québec, Louisiane) et l’établissement de l’idée de norme et d’homogénéité linguistique sous l’influence de Paris. C’est aussi la période de l’avènement de l’écrit, qui circulera désormais entre les divers espaces francophones en formation et véhiculera les idées normatives venant de la capitale française. Cet ouvrage relève le défi que pose toute collaboration interdisciplinaire: refléter la diversité des domaines de recherche de chacun mais aussi leurs points communs, ici la langue française et ses variations. C’est un volume captivant qui, dans une démarche méthodologique interdisciplinaire originale, rend parfaitement hommage à l’hétérogénéité et la richesse variationniste du français à travers le temps et l’espace. University of Massachusetts, Lowell Carole Salmon PIEROZAK, ISABELLE, THIERRY BULOT, et PHILIPPE BLANCHET, éd. Approches de la pluralité sociolinguistique: vers quelles convergences des pratiques de recherche et d’éducation? Rennes: PU de Rennes, 2011. ISBN 978-2-7535-1310-5. Pp. 156. 12 a. Aiming to challenge mainstream sociolinguistic practices, this volume presents nine essays from the 6ème Colloque du réseau francophone de sociolinguistique that take a critical stand against well-established methodologies for conducting research in the field. Through describing their own approaches to fieldwork, researchers contend that some of the methodologies created in the 1970s no longer serve the discipline adequately, since the interface between language and identity has evolved due to significant social change. The editors assert in their introduction that the theme of the volume is to “questionner des pratiques de recherche en lien avec de nouvelles configurations identitaires et sociolinguistiques” (8). As stated by Rada Tirvassen, the field of sociolinguistics is in transition and experiencing “une crise existentielle” (55). The introduction is followed by articles that focus on different countries and regions, namely Cameroun, Madagascar, Corsica, Mauritius, and Algeria. A glossary provides summaries of the essays along with a list of keywords. The volume finishes with a review of a 2009 book by Valentin Feussi (one of the contributors) about French in Cameroun. Feussi’s article criticizes the established linguistic categories and boundaries used in sociolinguistic research that are based on stereotypes about ethnic groups 1012 FRENCH REVIEW 86.5 in Cameroun. Feussi claims that there is a need for fresh frameworks in sociolinguistics , given the increased interactions among the different ethnic groups and the trend of urbanization in Cameroun. The impact of the researcher’s gender is explored in Kahina Djerroud’s essay. She analyses the advantage of being a female researcher doing fieldwork in Belouizdad, also called Belcourt, a lowerclass neighborhood in Algiers. Given the spatial division between men and women in Algeria, she notes that it was easier for her as a female researcher to conduct fieldwork; she was welcomed into homes, and women were not reluctant for her to interview them. Carole de Féral addresses French in Africa in her essay. Like Feussi, she criticizes assumptions made by linguists...

pdf

Share