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littéraire, Christine Planté s’attarde sur la figure de la femme poète dans “La place problématique des femmes poètes”. Si Planté remarque une éviction des femmes, Myriam Dufour-Maître observe une disparition des femmes auteurs quand elle aborde, dans “Oublier les Précieuses? Critique d’une catégorie critique (1999–2009)”, la figure des Précieuses et offre une réflexion sur la notion de galanterie. Les histoires littéraires et les dictionnaires attirent d’ailleurs l’intérêt d’Éliane Viennot qui analyse elle aussi l’expulsion des femmes des ouvrages consacrés aux grands auteurs, mais l’associe à une période bien déterminée de “masculinisation progressive du canon littéraire” (41) dans “Le traitement des grandes autrices françaises dans l’histoire littéraire du XVIIIe siècle: la construction du panthéon littéraire national”. Pour sa part, l’étude par Joan DeJean, “Le grand oubli: comment les dictionnaires et l’histoire littéraire modernes ont fait dispara ître le statut littéraire féminin”, démontre que les traditions littéraires et lexicographiques concernant le terme auteur au dix-huitième et au début du dixneuvi ème siècle ont suivi “exactement le même trajet” (79). Enfin, Shelly Charles, Anne E. McCall et Évelyne Ender s’intéressent à la critique littéraire. Dans l’article “‘Le domaine des femmes’: roman et écriture féminine dans la critique du tournant des Lumières”, Charles examine les critiques des journaux dans lesquels s’écrit une théorie du roman qui associe les femmes au genre romanesque. Quant à elle, McCall révèle dans “Henri Carton, Gustave Lanson, Jean Larnac: questions critiques” un double processus par lequel “le sujet des femmes ou d’un genre dit féminin permet à ces auteurs d’avancer les arguments qui importent surtout pour ce qu’ils disent sur leur propre profession ” (150–51). Enfin, Ender étudie la place des écrivaines dans la critique genevoise. Son analyse montre que l’École de Genève, dont les membres sont masculins, a vu “le cercle de ses intérêts [se rétrécir] jusqu’à en exclure presque totalement les femmes qui écrivent” (179). Grand Valley State University (MI) Thao Nguyen ROUVILLOIS, FRÉDÉRIC. Une histoire des best-sellers. Paris: Flammarion, 2011. ISBN 9782 -0812-2726-2. Pp. 347. 19 a. This volume is part of a series—“une histoire”—to which the author has already made several contributions, such as “de la politesse,” and “du snobisme.” As the titles suggest, there is in these texts more than a little irony, enhanced by Rouvillois’s brisk, mordant style, and snappy section headings. “French kiss” introduces the discussion of France’s somewhat tentative embrace of the best-seller concept, “La vie en rose” deals with the roman rose, and “De la négritude” treats the role of ghostwriters. Throughout, Rouvillois is impatient with intellectual pretension of any stripe. Thus in response to Claude Roy’s haughty dismissal of Autant en emporte le vent, “un roman qui a enchanté trois millions d’Américains,” Rouvillois simply remarks, “Arrogance typiquement française” (79–80). To note the author’s light touch in no way demeans the value of the book’s content; it just suggests that this very informed account of the history of best-sellers is also a genuine pleasure to read. It will surprise nobody that the expression “best-seller” is American in origin and came into existence as a marketing tool around 1889. Quickly picked up by the British, it spread to the rest of the Western world just after World War I. 1272 FRENCH REVIEW 86.6 Naturally, the major issue concerning this concept is whether the book in question possesses real quality or is merely a flash in the pan. Equally naturally, bestselling authors proclaim the value of their product while their less successful brethren beg to differ. Yet what complicates the matter is that the Bible is the alltime best-seller followed by the works of William Shakespeare, and probably few would be prepared to dismiss their authors as lightweights. As Rouvillois demonstrates, the history of the best-seller is the history...

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