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Reviews 235 described fictive orgies, with infanticide, cannibalism, incest, bestiality, as well as traditional witches’Sabbaths at country crossroads at midnight.Appalled fin-de-siècle audiences shivered and lapped it up. As many intellectuals recognized, however, such ridiculous stories had a deplorable, heretical result: they brought the existence of Satan into question. Huysmans’s pilgrimage was by no means ended. He slowly passed through an elitist view of the creation of the Magus, the superior person committed to ascetic self-perfection through white magic and arcane knowledge. Eliphas Lévi and the flamboyant Sâr Péladan increasingly denied this knowledge to the profane. Using the tools of telekinesis, magnetism, divination, and electricity, the Magus attempted to rise reborn to the reconciliation of science, faith, and indeed art. The various esoteric traditions of the Kabbalah, the Tarot, and Rosicrucianism occupy significant portions of the intellectual life of the period, as of Huysmans’s life. Huysmans’s next and final stop was in a mystical Catholicism that ended in dolorism, the belief that the suffering of believers was necessary to complete the redemptive work of the suffering Christ, in order to bring him back in glory. Vintras and Hello, using the doctrine of reversal, deified poverty and suffering, giving a special place to women who had long suffered in silence. Huysmans simultaneously wished to offer hidden knowledge to believers. With Les foules de Lourdes, Huysmans signals a call for those committed to the Redeemer to employment in the service of mankind (209). Avoiding both prissy and meretricious wallowing in horror, Ziegler offers an intelligent introduction to this little-known library of occult information. I admire Ziegler’s ability to turn the turgid prose of esoteric doctrine into a clear, objective explanation of an important fin-desi ècle tradition. Having read much of this material myself, I know that Ziegler can be relied on. And he does all this in an extremely readable style. A superb book. University of Kansas Allan H. Pasco Society and Culture edited by Frederick Toner Bailly, Jean-Christophe. Le dépaysement: voyages en France. Paris: Seuil, 2011. ISBN 978-2-7578-2808. Pp. 491. 23 a. Ce livre d’une grande érudition s’inscrit dans le débat sur ce qu’est la nationalité française et la France en général. Son auteur nous emmène, à travers maints détours, à la rencontre d’une France que l’on connaît mal. Loin des clichés traditionnels—le pays des libertés par exemple, celui de la mesure, ses prouesses gastronomiques ou son esprit cartésien—il propose une véritable déconstruction des paysages, ruraux ou urbains, essayant d’en percevoir d’autres signes marqueurs, ce qui sera notre dépaysement.“Le paysage peut être décrit comme un certain phrasé avec une donnée lexicale ouverte et un ensemble ouvert de possibilités syntaxiques” (440). Suite à la révélation qu’il eut en reconnaissant à New York un “film tellement français”, il s’embarque à la recherche de l’origine de cette “émotion de la provenance”, cette étrange sensation de reconnaissance qui n’est pas sans rappeler l’expérience proustienne. Il aime à tenter de voir des refrains au travers desquels le pays se conjugue. C’est surtout en train et en bus que nous ferons le voyage, ou bien en privilégiant le suivi de cours d’eaux comme l’Oise,le Rhône ou la Garonne.Il y aura maintes haltes inattendues, comme par exemple à Culoz dans l’Ain ou à Chaux dans le Doubs. Là ,“ni le passé, ni le présent, ni l’avenir n’ont de consistance et tout semble devoir se diluer dans une sorte de survie” (39). Pourtant c’est bien à Culoz que l’auteur est surpris de voir dans la rue un couple de musulmans intégristes entre lesquels se dégageait “une sorte d’harmonie,la sensation d’un partage”qui lui montre que“la France est faite maintenant de cela”(44). Le passé aura plus de prise dans d’autres haltes comme à Fontainebleau, Varennes, Buzancy,Vendôme, Beaucaire,Arles ou Tarascon. Là,“L’Histoire de France, toujours elle,avec son grand H”est éminemment...

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