In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

Reviews 205 against a period obsession with counterfeits and hoaxes culminating in Orson Welles’s F for Fake, yet ties its representational program somewhat forcibly to the Marxist ideology critique Perec had pursued in the early 1960s with La ligne générale and to Deleuze’s embrace of simulacrum as a tool for dis-alienation. Chapter 3 explores the discourse on social class, esthetics, and value in Michon’s Vie de Joseph Roulin, a poetically reimagined life of the bearded postal worker whom Van Gogh painted in Arles. The sitter’s Republican longings for an authentic, egalitarian means of ascribing value to art are related negatively to the speculation rampant in the 1980s international art market. Moving pictures—or rather, VCR home viewing become obsession—is on view in Viel’s Cinéma (1999), an unfailingly funny retelling with full commentary of Mankiewicz’s Sleuth by a borderline psychotic narrator. Here Blatt aligns Viel’s postmodern “screen writing” (141) with appropriation art from Duchamp to Jeff Koons and Pierre Huygue. If Cinéma challenges “the assumption that film will undoubtedly make literature obsolete” (151), a similar lesson pervades Jean-Philippe Toussaint’s La télévision (1996), broached in conclusion: the protagonist’s rejection of cathode culture reinvests the literary with the capacity to enthrall.What distinguishes this finely textured study from standard word/image criticism is its insistence on broad acts of contextualization. Though readers may question some of these forays into art theory/history since 1950 (can the effects of land art and process pieces after 1970 on market value really help us better to understand Michon’s designs in Vie de Joseph Roulin?), Blatt’s discursive approach undeniably brings lasting rewards, first among them the desire to “internalize [the] deeper significance” (176) of the pictures that fiction tells, word by word. Johns Hopkins University (MD) Derek Schilling Bréan, Simon. La science-fiction en France: théorie et histoire d’une littérature. Paris: PU Paris-Sorbonne, 2012. ISBN 978-2-84050-851-9. Pp. 501. 22 a. Aux États-Unis, la science-fiction est, pourrait-on dire, une affaire entendue. De nombreux chercheurs publient sur Philip K. Dick ou Ursula K. Le Guin; d’autres sur les aspects théoriques du genre, comme Fredric Jameson (Archeologies of the Future, 2005). Ce n’est pas le cas pour la science-fiction française qui reste inconnue sur le continent américain, en grande partie par manque de traduction—les romans américains étant, eux, traduits en français. Toute publication sur la science-fiction française est donc bienvenue. Le livre de Bréan est une contribution essentielle, éloquente et richement documentée qui devrait légitimer la science-fiction dans le paysage littéraire français—c’est un ouvrage de référence. Bréan retrace d’abord l’historique de la science-fiction française depuis les années 50. Loin d’écarter l’influence américaine sur les auteurs français, il évite le piège de sans cesse y revenir et donne un portrait exhaustif des textes qui constituent le“macro-texte français”, ou“la conscience littéraire”(105) à laquelle l’ensemble des textes de science-fiction donne alors naissance. Mais les chapitres les plus intéressants sont à venir quand l’auteur, après cet historique nécessaire qui s’appuie principalement sur le catalogage des maisons d’éditions et les collections spécialisées, se tourne vers les thèmes et les mécanismes de la narration spécifiques au genre qu’il définit sous “le régime ontologique matérialiste spéculatif” (261). Les autres apports théoriques, qui s’inscriront peut-être dans une conversation transatlantique si le livre est traduit, sont les notions d’“objet” (287–97) et de “vademecum ” (280)—notions bien expliquées qui rappellent, bien qu’il ne soit jamais nommé, le premier chapitre du livre d’Istvan Csicsery-Ronay, Jr. (The Seven Beauties of Science Fiction, 2008) sur le travail des auteurs de science-fiction sur la langue. Le lecteur universitaire américain regrettera peut-être le manque d’interaction entre les textes de fiction et la théorie critique. En...

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