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Reviews 187 the conclusion, Waltereit explains why the change from soi to lui occurred, arguing for a case of secondary grammaticalization (generalization of an already grammatical item), which he aptly relates to the evolution of predicate negation in French. In both cases, the unmarked form (soi, ne) was replaced by a marked form (lui, ne...pas), which over time became the unmarked form. Waltereit, however, views the change from soi to lui as involving more than just linguistic extravagance. Pragmatic factors, such as greater speaker involvement and an increase in subjectivity, as well as“strategies aimed at producing a noteworthy and expressive utterance”(204) are what ultimately caused the change, which was further reinforced by the fact that non-reflexive lui/elle or lui/elle-même could also be used for discourse anaphora. Although the book is clearly aimed at theoretical and historical linguists, advanced undergraduate and graduate students will benefit from the superbly glossed examples, especially the Old French ones, which include an accurate word-by-word gloss with the overall translation. Students, however, would probably find Waltereit’s emphasis on theory rather tedious course reading. Furthermore, the book is full of typographical errors: some annoying (“no uns” for “nouns,” 131), others throwing the reader off track (“I will not review” for“I will now review,”184). It could likewise benefit from a complete list of abbreviations and a more extensive index.Overall though,this corpus-based case study of French is a significant contribution to historical linguistics—the exact opposite happened in the history of English where the simple pronoun has given way to the reflexive himself/ herself for clause-mate coreference—which will make the reader think about the many competing factors (ambiguity, directionality, frequency, pragmatics) that facilitate language change. Florida International University Peter A. Machonis Methods and Materials edited by Sarah Jourdain Mathis-Moser, Ursula, et Birgit Mertz-Baumgartner, éd. Passages et ancrages en France: dictionnaire des écrivains migrants de langue française (1981–2011). Paris: Champion, 2012. ISBN 978-2-7453-2400-9. Pp. 966. 160 a. Conçu sous la direction de deux spécialistes autrichiennes en littératures francophones et co-rédigé par une équipe internationale de neuf coordinateurs scientifiques et de plus de 140 rédacteurs, ce dictionnaire raisonné a pour sujet les écritures migrantes en français. Cet objet d’étude est lié aux débats contemporains, tant théoriques, dans le domaine des lettres et des sciences humaines, notamment les questions de transnationalisme et de littérature-monde, que sociaux et politiques, notamment les questions d’immigration. Les problématiques liées à la migration modifient sensiblement les représentations de la nation, en particulier en France, qui est parfois trop inquiète de voir son identité changer. C’est pourquoi ce premier répertoire d’écrivains migrants— plus de 300 auteurs en provenance de 50 pays—est important. Comme le précisent les coéditrices dans leur introduction (7–51), ces auteurs ne sont nés ni en France, ni de parents français vivant à l’extérieur du territoire national. Certains s’y sont installés, y écrivent et y publient en français: ce sont des figures d’“ancrage”. D’autres sont repartis vers d’autres pays, ce sont des figures de“passage”. Dans les deux cas, la France a exercé une nette influence sur leur carrière littéraire (9–10). À partir de 1981, ces auteurs ont à leur tour exercé une influence sur le paysage littéraire français. Cette influence est évidente de par le fait qu’ils ont bénéficié d’une reconnaissance progressive, notamment dans l’attribution de prix littéraires comme le Goncourt à Tahar Ben Jelloun (1987), le Renaudot à Alain Mabanckou (2006), le Femina à Nancy Huston (2006). Certains sont entrés dans les institutions littéraires, comme François Cheng à l’Académie française (2002). Les 300 entrées incitent à la redécouverte de “grands noms” et à la découverte d’auteurs moins connus. Portant sur des auteurs qui ont au moins deux ouvrages à leur actif, les articles envisagent leurs œuvres dans une notice bio-bibliographique suivie d’une analyse de l’impact de la migration sur l’écrivain...

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