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Reviews 185 the relationships between linguists and speakers of endangered languages and on the speakers themselves. The narratives often include not only a description of the fieldwork situation but also a detailed account of the genesis and development of the research projects; the reader sees how these linguists have engaged with the endangered language population, as well as with methodological aspects of their research. The conversational writing style and detailed descriptions of a personal nature may seem somewhat curious to linguists accustomed to a more scientific style of writing, but this approach no doubt renders the content more accessible to non-native readers and novice linguists. In the annex, the vitality of six of the languages discussed in the book is assessed according to UNESCO criteria, which highlights once again the diversity of these endangered language contexts.With this volume, Grinevald and Bert have made an important contribution to the growing collection of Francophone research on the study of endangered languages. This book could be useful for a French graduate course on fieldwork methods or applied linguistics; chapters on minority languages of France could be pertinent for students of dialectology. University of Louisiana, Lafayette Tamara Lindner Turpin, Béatrice, éd. Discours et sémiotisation de l’espace: les représentations de la banlieue et de sa jeunesse. Paris: L’Harmattan, 2012. ISBN 978-2-336-00462-4. Pp. 282. 20 a. Cet ouvrage illustre dans sa structure même le thème de “l’hybridation des voix” (16) qu’il s’engage à explorer. Vaste approche interdisciplinaire, il représente une grande diversité d’analyses des espaces périurbains contemporains marginalisés et de ses habitants sous forme de huit études proposées par des sociologues, des géographes, des linguistes, et des anthropologues. L’introduction établit l’unité du volume par l’exposition des principaux axes théoriques et méthodologiques. On aborde par la suite les grands thèmes, dont le mythe du ghetto ou la figure du jeune de banlieue, d’abord d’une façon théorique et ensuite sous formes d’analyses concrètes. Didier Desponds étudie les champs argumentaires des habitants et des aménageurs urbains du quartier d’habitat social de la Croix-Petit à Cergy-Pontoise, révélant le biais négatif des constructeurs envers un espace urbain ainsi que les représentations positives de ce même espace social vécu par ses habitants. Le concept du ghetto est envisagé par Alexandre Piettre à travers les discours sur race et ethnicité des habitants du quartier multiculturel des Tarterêts à Corbeil-Essonnes dont “l’imaginaire socio-spatial” (45) reflète des traces “d’altérité de l’intérieur” (51) articulée bien souvent en termes de couleur (color line). La construction médiatique du mythe des cités-ghettos est analysée dans plusieurs contributions. Le retour d’Hervé Marchal et de Jean-Marc Stébé sur le concept du ghetto conclut sur les représentations d’un“autrui imaginaire“ typiques à “la frange la plus vulnérable des classes moyennes” en France (71), et la notion du stigmate dans des textes administratifs et de presses consacrés à la Zone d’Expansion Nord de Palerme (Sicile) est analysée avec finesse par Ferdinando Fava. Béatrice Turpin illustre l’usage des stéréotypes d’un espace urbain stigmatisé (“quartier”, “zone”, “banlieue”, “cité”, “tours”, “barres”) dans le vocabulaire des quotidiens français, alors qu’elle note la déconstruction de tels stéréotypes dans Bondy Blog, un forum Internet traitant des faits locaux à Bondy, un quartier populaire au nord-est de Paris. Julien Longhi procède à un comptage lexical dans les différents usages de l’expression formulaire “jeune de banlieue” dont il argumente à la fois la richesse contextuelle et le “caractère figé, discursif, de référent social et polémique” (131). Les deux derniers chapitres élargissent le champ d’analyse vers la politique et les études postcoloniales. Bernard Lamizet place le concept de la banlieue dans sa continuité historique et encourage de le revoir aussi sous les angles des médiations spatiales, institutionnelles, et culturelles. En tout dernier lieu, Franck Jablonka aborde la sémiotisation de l’espace à travers le...

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