In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

Reviews 267 and André well, for the device that contrasts these named characters with the others is quite effective. They constitute a sort of couple and serve as guides through the labyrinth of the novel. For what is remarkable about this book is its structure. Disoriented by a fractured chronology reminiscent of the Nouveau Roman, the reader is pulled back and forth through time and place. The first pages revolve around a phone call—from whom we do not know. A phone awakens a certain Sonia who recognizes the mysterious caller by his mutterings. Thus begins the “real” time of the action of the novel, where Sonia dresses and takes a commuter train to Paris to find André. The action is moved forward by Sonia’s train ride, station after station, and the arrivals, departures, and delays serve to separate stories told about the previous year, about André’s madness.We are given neighbors’ accounts of his erratic behavior (under the name “Monsieur A”), and we witness the encounters between Sonia and André. Concurrent with Sonia’s commute, André is wandering Paris, stopping here and there, standing, sitting, lying in the cold street, now homeless. All the stories and characters converge at the end of the novel, allowing a sense of completion despite the ambiguity of the dénouement. Ambiguous, too, is the title of the novel. Mme C wishes for a safeguard against Monsieur A’s madness: “[J]e me heurte sans garde-fou à son regard nu, dément”(175). Everyone hopes that metaphorical guardrail will stop André’s fall. Lastly, we the readers are at risk. This novel moves inexorably forward, gaining in speed and strength. There is little to protect us from its intensity, but the experience is worth it. Metropolitan State University of Denver Ann Williams Kerr,Antonia. Le désamour.Paris: Gallimard,2013.ISBN 978-2-07-014125-8.Pp.131. 15,90 a. Ce second ouvrage de Kerr revient explorer un territoire déjà entrevu dans son premier roman très remarqué, Des fleurs pour Zoë (2010). Le désamour met de nouveau en scène un couple particulier—en l’occurrence une Française d’une vingtaine d’années et un New-Yorkais, la soixantaine bien sonnée—qui vit les affres que peut produire ce grand écart d’âge. Cette relation est décrite en neuf chapitres écrits sur un ton enlevé, comique, que Kerr réussit bien. Nous suivons ainsi le parcours non pas amoureux mais désamoureux de ce couple, dans un récit mené à la première personne par le protagoniste masculin. Au début du roman, Glenn, écrivain bien établi, sans souci d’argent, est déjà en relation depuis quelque temps avec Laura, une ancienne nageuse olympique de l’équipe nationale française. Grand angoissé, Glenn s’imagine que sa bien-aimée, dans la fleur de la jeunesse, commence à prendre de la distance affective vis-à-vis de lui, et il cherche anxieusement les moindres signes de son désamour, pour les nier aussitôt. Conseillé par son psy et par son éditeur, et pour parer à une rupture qu’il croit inévitable et certainement nuisible à sa santé, Glenn essaie sans succès de quitter Laura. Ces deux-là semblent destinés à vivre les incertitudes d’un désamour lent et progressif. La plupart du roman raconte donc les nombreuses péripéties qui jalonnent leurs efforts de rester ensemble, et s’arrête sur l’absence de Laura qui n’en finit pas de se prolonger, avec la suggestion qu’elle est définitive. Tout comme le premier roman de Kerr, Le désamour est marqué par des déplacements aussi subits que constants. À l’improviste, Laura et Glenn quittent seuls ou ensemble leur appartement, non seulement pour arpenter la ville de New York mais parfois aussi pour disparaître des jours ou des semaines au Brésil, à Detroit, à Lake Tahoe et à la fin à Paris. Même leur immeuble est condamné à d’importants travaux qui les obligent à décamper au mythique Chelsea Hotel. Cette difficulté de rester sur place ne crée pas seulement un rythme narratif, elle souligne également l’apparente impossibilité d’asseoir...

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