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with the presence of transient populations—a distractingly miscalculated gesture of sympathy towards these non-fictional rovers. Wandering Women offers an intriguing discussion of how the telling of narrator/wanderer stories has evolved from the traditionally linear/chronological arrangement to a form that is interrupted, frequently uncompleted, and no longer necessarily subject to the control of a single narrator. The freshest aspect of this succinct study, however, is the adroit recasting of the female wanderer’s negatively charged subversive personality. Herbeck argues convincingly that the character’s movement in and out of the narrative gaze transforms her from a passive, socially disruptive presence into an active, narrative-interrupting force that ultimately enriches both the story and the reader/viewer’s experience. University of Idaho, emerita Joan M. West Messeeh, Namir Abdel, réal. La Vierge, les coptes et moi… Int. Siham Abdel Messeeh, Namir Abdel Messeeh. Oweda, 2012. En Égypte, les coptes (chrétiens) et les musulmans ont des divisions fermement ancrées. Il semblerait que le réalisateur essaie de démentir cette division en centrant le film sur la Vierge, que les Égyptiens voient comme une femme parfaite. Le film est présenté sous forme de documentaire, suivant le jeune réalisateur Namir (élevé en France mais d’origine égyptienne) qui, après avoir vu une vidéo d’information égyptienne, décide de trouver des témoignages sur les apparitions de la Vierge en Égypte. Namir met en doute ces apparitions, mais la dernière en date émeut sa mère, ce qui l’inspire. Il veut revenir aux sources et découvrir la vérité. Que s’est-il vraiment passé? Pourquoi la Vierge n’apparaît-elle qu’en Égypte? Malgré ces questions précises, l’enjeu de son film n’est pas clair, à moins que ce ne soit son désir de renouer avec sa famille égyptienne. La fragmentation religieuse de l’Égypte ressort constamment, bien que les divers personnages du film s’escriment à dire que les deux groupes sont “comme des frères.” Namir se heurte au manque de confiance des personnes qu’il interroge, et il décide finalement de recréer une apparition de la Vierge et de recruter l’aide de sa mère, Siham, pour la comptabilité. Là encore la division religieuse continue. Ni les coptes ni les musulmans ne veulent que leurs filles jouent le rôle de la Vierge, sous prétexte qu’elle est une figure sacrée ou qu’elle ne fait pas partie de leur religion. Le mélange de tons caractérise le film. La mise en abyme du film, avec Namir comme acteur, ajoute un côté humoristique. En effet, ses faux-pas culturels rappellent le vaudeville, de même que les dialogues entre les Égyptiens. Les réactions de Siham aux actions de Namir engendrent aussi de l’humour, bien qu’elle semble souvent mal à l’aise entre les deux cultures. La présence de Namir devant la caméra, au milieu des scènes, plutôt que derrière en train de diriger, fournit un aspect plus réel: le spectateur assiste à la création d’un film mais l’oublie rapidement car les éléments techniques restent diégétiques. L’interaction entre Namir et sa mère produit un ton sentimental 206 FRENCH REVIEW 88.2 Reviews 207 qui ancre le spectateur dans le tourbillon confus d’objectifs du film. Siham doute des capacités de son fils à réaliser un bon film, mais les deux se rapprochent en surmontant ensemble les obstacles. Le changement d’objectif—la décision de recréer l’apparition de la Vierge—est facteur de confusion. Les interviews avec Messeeh révèlent une réécriture du scénario après la reconnaissance des lieux initiaux et la prise de conscience des difficultés à faire un simple reportage. Il faut aussi noter que la majorité des dialogues est en arabe, obligeant les spectateurs à lire les sous-titres et causant un autre élément de dissociation entre film et public. Malgré cela, La Vierge, les coptes et moi... arrive à montrer l’intérêt des apparitions de la Vierge, de manière d...

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