Abstract

Abstract:

Lors de la sortie de La désintégration (2012), qui évoque la dérive de trois jeunes hommes dans l’intégrisme musulman et le terrorisme, Philippe Faucon a revendiqué l’influence de Robert Bresson et de Maurice Pialat. Cet article tente de démontrer qu’en dépit de son intention louable d’accorder une véritable dignité à ses personnages à travers des emprunts à Bresson et Pialat, Faucon réalise un film à thèse qui rappelle ce qu’André Glucksmann écrivait après les attentats du 11 septembre 2001, à savoir que le terrorisme islamiste est un avatar du nihilisme des Possédés de Dostoïevski.

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