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by the publication of other writings and by their“monumentalisation”in her complete works. Briefly broaching the question of historical authorship, Réach-Ngô deems it unlikely that Marguerite Briet, the provincial figure often advanced as the woman behind the pseudonym Hélisenne, could have had the necessary access to Janot’s latest publications (425). She stresses, however, that her interest lies not with attribution, but with the way the narrative invents and the publishers promote the stance of “femme auteur” (426–27). This book is a major achievement. Meticulously researched and methodologically rigorous,it is sometimes provocative in its conclusions,but measured in its judgments. Aided by abundant page reproductions, Réach-Ngô demonstrates how deeply printers and compositors shaped readers’experience and reveals the graphic dimensions of intertextuality. In so doing, she more than fulfills her larger aim of illuminating what it means to read a book rather than merely a text (11). While her study will become indispensable reading for specialists in early modern print culture, book history, and the narrative, it has much to teach anyone who has ever opened an early modern book. Dartmouth College Kathleen Wine Redouane, Najib, éd. Les écrivains maghrébins francophones et l’islam: constance dans la diversité. Paris: L’Harmattan, 2013. ISBN 978-2-343-01720-4. Pp. 453. 46 a. Redouane fait d’abord l’historique de la représentation de l’islam dans les textes francophones maghrébins: si après les travaux de Déjeux la critique littéraire l’avait peu étudiée, depuis les attentats du 11 septembre, l’intérêt pour cette religion, en Occident, a entraîné des amalgames avec le terrorisme. Pour faire connaître la diversité des images de l’islam, il a eu l’ambition de rassembler de nombreux critiques internationaux (Maghreb, Europe, Amérique) qui traitent d’auteurs connus (Ben Jelloun, Yacine, Djebar, Boudjedra, Mokkeddem, Bey, Sansal...) ou moins connus (Saphia Azzedine, Dalila Hassain-Daouadji...). L’ensemble s’adresse à un public occidental qui tend à oublier que depuis les origines de la littérature maghrébine, l’islam est présent dans les textes (39),c’est-à-dire que“les écrivains maghrébins comme leurs homologues africains”ont toujours“sollicité le Coran...pour dénoncer un état de fait,pour revendiquer le droit des femmes ou encore pour défendre une certaine image de l’islam”(247). Certains critiques révèlent leur engagement personnel en expliquant différences entre islam et islamisme (Meddahi), vie du prophète (Sellah) ou soufisme (Dris). Le volume s’attache à redresser des idées reçues,à expliquer l’islam,à s’élever contre sa médiatisation excessive ou l’islamophobie, ou encore à souligner l’esprit contestataire des jeunes générations. Sur la problématique du voile dans les textes d’Azzedine, Saveau met l’accent sur le rôle des belles-mères dans la perpétuation de l’hégémonie masculine; en étudiant Emma Bel Haj Yahia, Miraglia s’arrête sur les paradoxes de ce vêtement à l’aspect sémiotique de par sa “capacité de communication non-verbale” de “masque 286 FRENCH REVIEW 88.4 Reviews 287 qui sert plus à montrer qu’à cacher”, révélant le rôle de la “comédie qui se joue dans les rues” (84). Weltman-Aaron propose une étude percutante du désir féminin chez Djebar, suggérant que par la fiction l’écrivaine se livre “à des hypothèses inouïes” sur la misogynie, “pas imputable au message coranique, mais à des dénaturations subséquentes” (222). Rey-Mimoso-Ruiz analyse les rapprochements entre islamisme et nazisme faits par Sansal. Mokaddem fait une analyse fine du récit polyphonique chez Bachi, qui permet à cet écrivain d’interroger le passé en faisant se côtoyer l’Histoire et la fiction pour être le porte-parole de combats actuels et questionner notre mémoire. Mésavage étudie comment Serhane décortique crûment les mystifications et prescriptions imposées par les hiérarchies coraniques et sociales qui engendrent “un sentiment de fatalité et d’impuissance” (407). Il est dommage que dans certains de ces vingt-cinq essais le sujet proposé ne soit pas vraiment trait...

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