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Reviews 271 study, then suggesting “how, in their affinities with specific media, such adaptations help us better to read the theories, form, and content of the authors in question”(10). Specific strategies of adaptation, or “key themes of adaptive process” (11), unfold in dialogue with literary style and content. As a result, the analysis of the literary texts themselves is just as original and compelling as the investigation of their contingent adaptations. From voice in Zola, to Balzac’s pillaging and plundering, temporality in Flaubert, the anxiety of excess in Hugo, Maupassant’s claustrophobic aesthetics, and haunting and ghostliness in Verne—each literary attribute discloses an adaptive process, and each adaptive process illuminates literary aesthetics. Griffiths and Watts consider adaptation across languages and genres, showing that“different media adapt differently”(9). One of the book’s many strengths lies in a truly multimedia approach to adaptation. This comprehensive approach leads the authors to uncover a rich array of important but largely neglected primary material. Carefully crafted, deeply researched, and engagingly written, this book offers fresh readings of well-known works while bringing to the fore adaptations that have not already received much (if any) critical attention. In both content and approach, the scope and depth of this book offer something new for scholars and teachers already well versed in adaptation, as well as those just beginning to explore the topic. University of Virginia Cheryl Krueger Guérin, Jeanyves. Albert Camus, littérature et politique. Paris: Champion, 2013. ISBN 978-2-7453-2502-0. Pp. 394. 14 a. À l’occasion du centenaire de la naissance de Camus, Guérin fait le portrait non seulement de l’écrivain, mais aussi du journaliste. Dans cette biographie à la fois littéraire et politique où il est question de l’éthique professionnelle de Camus aussi bien que de ses convictions de citoyen, Guérin analyse les hésitations d’un homme qui chercha à concilier justice et liberté tout en sachant que ces deux notions s’impliquent et se limitent réciproquement. S’attaquant à la justice coloniale et à ses abus, à l’argent qui s’oppose à la justice, à la peine de mort et à l’État assassin, obsédé par la guerre d’Espagne, amoureux de l’Algérie autant que de la France, Camus lutta corps et âme contre les fanatismes en tous genres et les débordements nationalistes.Anticipant les problèmes que la France connaît aujourd’hui, Guérin met en lumière la vision sociale et économique de l’écrivain qui souhaitait la disparition des souverainetés et voulait une Europe neutre, pacifiste et socialiste, indépendante des États-Unis comme de l’Union soviétique, une Europe des droits de l’homme bien différente de l’Europe actuelle “des marchands” (127). Préférant les hommes engagés aux littératures engag ées, Camus se battait contre la tyrannie, la barbarie et les totalitarismes aussi bien dans ses articles de presse que dans ses romans.Juxtaposant le journaliste au romancier, Guérin nous explique ainsi comment le romancier s’est nourri du journaliste, et en quoi les romans, bien que fictionnels, donnent une représentation différente et plus frappante encore de l’endroit et de l’envers du vingtième siècle. Conscience morale et politique de son époque, Camus manque cruellement dans le paysage actuel, notamment sur la question de l’Europe lorsque la France, de 2007 à 2012,“a eu un président qui a manié l’insulte et la provocation à l’égard des institutions communes et des pays partenaires” (125), ou sur la question de la violence que l’écrivain tenait pour une machine infernale à laquelle il fallait imposer des limites; un crime de guerre, par exemple, reste un crime de guerre, quelle qu’en soit la justification. Guérin gratifie d’ailleurs Camus d’avoir influencé Amnesty International qui a longtemps privilégié la dénonciation des crimes d’État, mais qui de plus en plus fait leur part aux crimes de guerre commis par des mouvements armés d’opposition. De fait, n’ayant pas peur de condamner le terrorisme algérien, parce qu’il est alors un des seuls à se rendre compte que terrorisme et...

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