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Reviews 239 de l’orthographe passe aussi par la création de types d’entraînement, explicite et implicite, pour aider les élèves tout-venant et en difficulté à réfléchir et manipuler volontairement les morphèmes avec des résultats significatifs durables (St-Pierre, Dubé et Croteau).Enfin,accroître les compétences linguistiques générales des élèves de français L2 en difficulté peut se faire grâce à l’usage d’œuvres de littérature jeunesse (Fleuret) ou par un travail sur les composantes morphologiques et visuo-orthographiques (Leonti). Par ailleurs, un recours accru aux propriétés visuelles des mots permet aux élèves sourds de travailler l’orthographe et de ne pas avoir de réelle difficulté, comparés aux élèves entendants (Costerg,Daigle,Berthiaume et Plisson).L’importance d’enseigner les propriétés des mots pour améliorer le développement des représentations morphographiques et la production orthographique des élèves dyslexiques est soulignée dans la dernière partie du volume (Chapleau, Laplante et Brodeur). L’accent est également porté sur les stratégies orthographiques utilisées par les élèves dyslexiques. Avec un enseignement explicite de ces stratégies, l’élève est amené à réfléchir et à manipuler l’objet orthographique, pouvant ainsi gérer sa production (Ruberto, Daigle, Ammar et Varin). Finalement il s’avère que les élèves dyslexiques/dysorthographiques ont une moins grande compétence métaorthographique que les normo-scripteurs (Varin, Daigle, Berthiaume et Ruberto). Ce volume vise à décrire, dans une perspective didactique et orthodidactique, des situations rencontrées par des élèves atteints d’un trouble spécifique de l’apprentissage de l’écrit. Le but est de permettre une meilleure compréhension des élèves qui forment les classes issues des milieux ordinaire et spécialisé et ainsi mettre en place des pratiques de classe différenciées. Enseignants, orthopédagogues ou conseillers pédagogiques trouveront à la lecture de ce volume des stratégies efficientes pour amener les “populations exceptionnelles” vers un apprentissage réussi de l’orthographe. La force de ces études repose sur la mise en place de dispositifs d’enseignement favorisant la réussite de tous les élèves en orthographe et en écriture grâce à une meilleure compréhension des obstacles rencontrés. Lakehead University (ON, Canada) Isabelle Lemée Douay,Catherine, et Daniel Roulland. Théorie de la relation interlocutive: sens, signe, réplication. Limoges: Lambert-Lucas, 2014. ISBN 978-2-35935-092. Pp. 362. 36 a. La langue est-elle un outil permettant d’abord la pensée ou la communication? Douay et Roulland affirment d’emblée qu’on ne peut séparer les deux, la pensée étant par essence dialogique. Selon la Théorie de la Relation Interlocutive (TRI), la langue est un “système communicationnel linguistique humain” défini par une relation de distinction (discrimination). Les auteurs calquent leur système d’après le schéma de l’ADN, avec sa fonction fondamentale de réplication. Le moteur de ce modèle systémique est le principe interlocutif: le sens émerge de la relation entre deux interlocuteurs abstraits, avec primauté accordée à l’acte réceptif. Ces deux rôles interlocutifs établissent un mode de relativisation l’un par rapport à l’autre, processus qui aboutit ainsi à la représentation (au sens) et permet la réplication du système. La ‘relation de distinction’ crée deux configurations C1 (relation sur-distinctive, de discontinuité) et C2 (anti-distinctive et imposant l’alignement interlocutif),avec un Rapport Interlocutif Direct (RID) qui différencie C1 et C2 tout en les unissant. Selon cette modélisation cybernétique, la réplication est l’objectif intrinsèque de la langue en tant que système autorégulé et autoréférentiel. Les cinq premiers chapitres établissent les fondements théoriques des principes soutenus par les auteurs, tous deux professeurs de linguistique anglaise; les quatre chapitres suivants appliquant ces principes à des formes grammaticales des langues anglaise et française: le subjonctif, l’indicatif, le temps et l’aspect en anglais, et la complémentation verbaleV-ING/to + V. Leurs valeurs communicatives sont ainsi...

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