In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

1997 was the site of the last evening of the life of Diana, Princess of Wales. While the work is intended for a popular audience and offers virtually no new information for specialists, the lively and slightly melodramatic tone keeps the attention of the reader interested in the intrigues that took place at this legendary hotel. Southeast Missouri State University Alice J. Strange Onfray, Michel. Cosmos: une ontologie matérialiste. Paris: Flammarion, 2015. ISBN 978-2-0812-9036-5. Pp. 569. 23 a. L’auteur commence par une anecdote personnelle mais qui n’a rien d’autobiographique . Le livre débute par cette phrase: “Mon père est mort dans mes bras, vingt minutes après le début de la nuit de l’Avent”. Un lecteur non averti qui se contenterait de cette phrase (et du reste de la préface) pourrait s’attendre à tort à un énième récit autobiographique, un genre qui pullule ces derniers temps. Néanmoins, les cinq cent cinquante pages qui suivent le transporteront, à coup sûr, vers une dimension beaucoup plus grande, qui est celle du monde, ou plutôt celle du cosmos. Si Onfray nous parle de son père, c’est surtout pour nous parler de ces valeurs qui hélas disparaissent jour après jour. Autrement dit, Onfray nous raconte cette sagesse antique, marquée par la parole donnée, la mesure, la droiture, la rectitude, les vertus et le sens des choses. Voici donc l’héritage que l’auteur pense avoir tenu de son père, un ancien ouvrier agricole de Normandie. Il y a un peu de tout dans ce livre: une réflexion sur le temps, des commentaires sur les végétariens, un clin d’œil à Darwin, des analyses sur les fragrances de vin et de champagne, l’anguille des Sargasses, un ver parasite, la poésie des peuples sans écriture, un masque africain, des haricots sauteurs, un philosophe zoophile, la tauromachie, le Land Art, un curé athée, une peinture pariétale, un alignement de pierres, des acacias qui communiquent, une fête du soleil indienne, les anges et les comètes, les trous noirs, un haïku, une toile d’Arcimboldo, la musique répétitive, entre autres fragments. Cosmos est aussi une attaque contre le nihilisme. Il est vrai qu’il y a de nos jours une absence de sens, qui n’est pas sans conséquences. La ruée vers la religion, l’alcoolisme, les drogues, la violence et la dépendance totale des médias ne sont que les symptômes de cette civilisation humaine qui est décadente et à bout de souffle. La solution, nous dit-il, ne se trouve surtout pas dans la télévision ou dans le confort de la religion, mais dans la nature, c’est-à-dire dans le monde. La religion met le livre entre l’être humain et le monde, ce qui nous empêche justement de comprendre notre vie sur terre et de prendre notre vraie place dans cet univers. Il faudrait donc se contenter de ce que nous montre la nature. Nul besoin d’intermédiaire entre l’humain et le monde. Le sous-titre“vers une sagesse sans morale”nous rappelle que ce livre n’a rien de prétentieux. Il propose tout simplement une philosophie non élitiste, mais qui est plutôt à la portée de tout le monde pour que chacun puisse y trouver ce qui lui permettra de mieux vivre. Cosmos, le premier volet 224 FRENCH REVIEW 90.1 Reviews 225 d’une trilogie, nous propose tout bonnement une philosophie de la nature. Le deuxième tome, qui a pour titre Décadence, suggère une philosophie de l’histoire. Quant au dernier volet, Sagesse, l’auteur nous promet une vraie philosophie pratique. Voilà de quoi satisfaire les lecteurs. Oregon State University Nabil Boudraa Ruscio, Alain. Nostalgérie: l’interminable histoire de l’OAS. Paris: Découverte, 2015. ISBN 978-2-7071-8564-8. Pp. 316. 21 a. The specter of the OAS (Organisation armée de libération) reappears in Ruscio’s book, which details the organization’s responsibility in hastening the freedom of Algeria and...

pdf

Share