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Reviews 259 details of the discussion at hand in the larger body of language contact literature.A list of primary sources for exemplified data follows, with two flavors of bibliography (fundamental and detailed) to accommodate readers of different interests and abilities. Linguists will delight in the added bonus of an online corpus, which features a clickable map, playable audio samples, and accompanying transcripts for all examples collected during the completion of the book. In a conservative linguistic landscape where variation from normative European French is often construed as deviant or, at best, categorized grossly under a single heading of “other,”this text is a thorough and much needed compilation of the nature of linguistic variation among world Frenches. It not only fills a gap in the literature on the evolution of the French language, but, thanks to its concise historical backdrops, reviews of theoretical concepts and illustrative example sets, also assumes its own position in the larger body of literature that serves as introductory texts for contact linguistics. As such, its value for both linguists and French language pedagogues is considerable. On the one hand, it is the ideal format for linguistic researchers to begin their inquiry on contact studies involving the French language. On the other hand, its stand-alone chapters boast a digestible length for incorporation into topics courses for undergraduate or graduate students of French and Linguistics. Language teachers, linguists, and Francophiles alike will appreciate this text for its contextualized examples and historically complete glimpses into French language contact across the ages. University of South Carolina Amanda Dalola Mufwene, Salikoko S., et Cécile B. Vigouroux, éd. Colonisation, globalisation et vitalité du français. Paris: Odile Jacob, 2014. ISBN 978-2-7381-3054-9. Pp. 320. 30 a. Les directeurs de ce volume définissent la globalisation comme l’effet conjoint d’influences transnationales et de facteurs locaux socio-économiques complexes. Les sept contributeurs appliquent cette dernière notion à la vitalité du français face à l’anglais en Amérique du Nord et en Afrique subsaharienne ou commentent sur son évolution en France et la compétition entre elle et la langue portée par la mondialisation, l’anglais. Mufwene et Vigouroux distinguent deux types de colonisation: par peuplement et par exploitation. C’est cette dernière qui a porté le français en Afrique mais, comme le démontre Chaudenson, bien que l’avenir du français comme lingua franca internationale repose sur ce continent où il jouit de statut de langue officielle d’une douzaine d’états, il ne fonctionne comme moyen de communication oral que pour des élites minoritaires. Par ses faibles moyens, l’école africaine est incapable d’étendre la compétence en français et l’utilisation des moyens audiovisuels à grande échelle doit la relayer pour assurer sa vitalité et une plus large diffusion sur ce continent. L’importation du français en Afrique du Sud par des migrants africains“francophones” multilingues ne semble pas pour Vigouroux avoir un fort impact vu la dominance de l’anglais. Hagège souligne qu’au dix-huitième siècle, alors que le français régnait en Europe comme véhicule culturel et truchement diplomatique, la faible colonisation de peuplement vers l’Amérique du Nord se solda par la dominance démographique de l’anglais et assura sa dominance éventuelle sur le continent. Par ailleurs, comme le souligne Kibbee, ce n’est qu’au début du siècle dernier que la forme standard du français (FS), issu du parler des élites parisiennes, s’étendit dans toute la France.Ainsi, les variétés vernaculaires de la langue en usage en Louisiane (Dubois), au Québec (Auger) et dans les autres provinces canadiennes (Mougeon) reflètent les usages dialectaux exportés de la métropole durant trois siècles et diversifiés localement. Dans le cas de la Louisiane, les récents efforts de maintien et de valorisation du français se heurtent au problème du choix entre une norme locale porteuse de la culture endogène et le FS qui offre une ouverture sur la Francophonie internationale. Au Québec, l’obtention des droits linguistiques obtenus après la R...

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