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especially recollected advice given by her mother. Overall, this work strikes book reviewers as a roman à clef for Justine Lévy’s life, but this attribution does not fill in the blanks about the sources for the social conditioning of Louise’s ironic self-delusion to be happy about maternity. Trinity University (TX) Roland A. Champagne Monénembo, Tierno. Les coqs cubains chantent à minuit. Paris: Seuil, 2015. ISBN 9782 -02-108895-3. Pp. 188. 17 a. Ce roman se situe dans le Cuba contemporain, mais à travers ses personnages, nous découvrons en microcosme la triste évolution vers la tyrannie et la corruption d’une révolution entreprise dans la bonhomie et dans l’espoir. Le personnage central n’est jamais directement présent. Il est né d’une mère cubaine et d’un père guinéen, musicien de passage à Cuba à l’époque des rapprochements simultanés de ce pays avec l’Union soviétique et la Guinée (1965–1978).Lorsque la jeune Cubaine tombe enceinte, elle préfère accoucher dans les bonnes conditions médicales de l’île.Arrivée en Guinée un peu plus tard avec son enfant, sa liaison avec le musicien tourne au cauchemar et elle décide de rentrer dans son pays. Or la loi guinéenne ne lui permet pas d’emmener son enfant. Celui-ci grandit donc sur le continent africain alors que bientôt le père, protégé du dictateur guinéen Sékou Touré, meurt dans le coup d’État qui renverse ce dernier.Ainsi Monénembo rattache-t-il un récit d’amour plutôt mince à deux mondes politiques impitoyables. Trente ans plus tard, le fils de cette union arrive à Cuba à la recherche des traces de sa mère disparue. Le roman a la forme d’une longue lettre écrite par Ignacio, guide touristique et espion bas-de-gamme du régime castriste, engagé pour pister cet enfant métis. Il se lie d’amitié avec lui, ce qui permet à l’auteur de faire narrer les événement principaux de son enfance et de sa jeunesse confiés à ce copain-espion qui l’accompagne partout. Le récit se déroule sur deux niveaux chronologiques,de sorte qu’une même personne joue deux rôles principaux.Cependant, Ignacio,et nous les lecteurs,l’ignorons.Cette histoire est si compliquée qu’une première lecture ne suffit pas à suivre la piste de“petits cailloux blancs”(95) semés par l’auteur. Mais la seconde révèle combien le tracé est juste, voire génial. Le jeune homme quitte la terre de sa naissance sans savoir que le tombeau de sa mère où il s’est recueilli tous les jours est vide. De là, un dénouement terrifiant qui motive la lettre d’Ignacio destinée à fournir au visiteur l’histoire de son passé que le régime lui a cachée. Ignacio joue le rôle de metteur en scène sans avoir d’histoire personnelle. Il se présente comme alphabétisé grâce à la révolution.La richesse de son style,dit-il,lui vient par transmission de son contact avec Poète, une figure énigmatique, désemparée et sans domicile qui ne se sépare jamais de son volume de la poésie d’Omar Khayâam. Ignacio présente aussi le père Cardoso, prêtre resté fidèle à sa vocation à travers les années où le régime s’opposait à l’Église, célébrant sa messe matinale, solitaire, son église toujours ouverte. 270 FRENCH REVIEW 89.4 Reviews 271 Le roman abonde en références à la littérature et à la culture cubaines. Le métis porte en lui le double héritage de l’Afrique et celui des indigènes Taïno des Îles.Ce personnage, absent du texte du roman, l’est aussi à lui-même, privé par l’histoire de ses deux héritages. Independent scholar Suzanne Gasster-Carrierre Mossé, Claude. Lusitania: le grand roman d’un mystérieux naufrage. Paris: Fayard, 2015. ISBN 978-2-213-68627-1. Pp. 368. 19 a. Mossé skillfully combines facts with hypotheses in this...

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