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authors in passing or by considering in some depth commonalities with, for instance, Deguy, Roubaud, Esteban, Verlaine, Perros, Claudel, Valéry, Petrarch, Cingria, and Bataille. Other noteworthy commentaries are those on irony (41–64), interart discourse (283–314),“[u]n lyrisme mat”(419–36), and a poetic-epiphanic“démesure de l’instant” (129) in recent prose. For example, Rédean subjectivity is presented as enjoyably ambiguous, ambivalent, impersonal, self-critical. This stance extends to representation itself, as when Réda, somewhat like Nicolas de Staël, uses walls to evoke paradoxical pairings such as fullness and emptiness, closure and openings, solidity and “la fuite”(295),urban space and its“‘réversibilité’”(297).The book’s final section revives debate on “la question du lyrisme” (421), emphasizing how texts’“dé-subjectivation” (423), created especially via experimentation with orality, line types, and prose-related forms, sets in motion compelling poetic song. If treating relationships between an array of texts and viewpoints takes precedence over explicating any single work, the reader nevertheless appreciates the inventivity, erudition, and dedication to his craft that inform Réda’s “poétique de l’expérience sensible” (383), as much in his poetry as in his novels, essays, and multifaceted theories of swing. In sum, this meticulously researched compendium addresses the innovations of a major writer while clarifying his place in the modern and contemporary French literary horizon. Southwestern University (TX) Aaron Prevots Kasinga, Clémence. L’esthétique romanesque de Sony Labou Tansi. Paris: L’Harmattan, 2015. ISBN 978-2-343-06890-9. Pp. 238. 26 a. Surtout connu pour son premier roman, La vie et demie (1979), Sony (1947–1995) était un romancier, dramaturge et poète prolifique. L’ouvrage de Kasinga, consacré à l’œuvre romanesque de l’écrivain congolais, est au premier abord déroutant à cause de son organisation à niveaux multiples. Les deux principaux chapitres sont divisés en tant de sections et de sous-(sous-)sections que l’on trouve des titres comme, par exemple: “II.2.2.2.4.2.2. La liberté” (224). Cette étude, qui à travers son souci des récurrences et singularités linguistiques rappelle certains ouvrages de la période structuraliste, a pour objectif de dresser un inventaire des spécificités stylistiques, plutôt que thématiques, des romans de Sony: “nous pouvons attester la présence d’un style singulièrement sonyen” (231). En ce sens, Kasinga réussit pleinement à atteindre son objectif, et son livre sera d’une grande utilité aux spécialistes“d’un auteur considéré comme le plus grand de sa génération en Afrique noire”(8). Dans le premier chapitre, “Le choix de l’auteur sur les ressources de la langue”, l’auteur fournit des listes contextualisées et catégorisées des figures de style auxquelles recourt régulièrement Sony. Un exemple de la minutie du travail de Kasinga: la section “I.1.1.4. La métonymie” est divisée en métonymies du physique, du contenant, du signe, de la cause et de l’effet (31–35). Dans ce chapitre 1, l’ensemble du corpus romanesque de 260 FRENCH REVIEW 90.3 Reviews 261 Sony est présenté comme une seule œuvre à structure ternaire “dont La vie et demie serait l’introduction et Le commencement des douleurs, le dénouement” avec entre ces deux points “une série de transformations représentées par les quatre autres romans” (145). Dans le deuxième chapitre, “Écarts ou déviations linguistiques”, le niveau de détail ne faiblit pas: dans la section“II.2.1.4.1. Les anthroponymes”, on trouve des listes de noms de personnages “à consonance tantôt latino-américaines, tantôt française, tantôt bantoue, des noms métissés et ceux empruntés à d’autres cultures”(173).Alors que le premier chapitre montre comment Sony a fait usage des ressources lexicales et grammaticales de la langue française, le chapitre 2 est consacré aux façons (là encore contextualisées et catégorisées) selon lesquelles il s’est affranchi de certaines contraintes langagières, a adapté la langue française en fonction de ses propres besoins, lui faisant parfois violence...

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