Abstract

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1958, le Vatican indique que “les romans de Françoise Sagan sont un poison qui doit être tenu loin des lèvres de la jeunesse”. Date charnière pour l’auteure, sortant d’un grave accident à l’issue duquel on lui administre du palfium 875, morphine dont elle restera dépendante. Ce palfium s’est-il greffé sur un “poison” déjà littéraire, inspire-t-il et conditionne-t-il cette oeuvre mythique, cette vie toxique? Cette étude retrace l’évolution de l’usage des drogues chez le héros saganiens, également aux prises avec une écriture esthétiquement et philosophiquement héritée des auteurs intoxiqués.

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