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Reviews 275 one night. The acid tears emanating from the eyes of Jeanne d’Arc in the Place des Pyramides before she explodes are about as close to the meaning of this intriguing movie as viewers may get. On the other hand, Belvaux’s politically-engaged film, based on recent history and completed prior to the presidential election there, is crystalclear —a measured exploration of possible reasons behind the rise of a thinly-disguised fictional far-right political party in France. Families offer filmmakers interesting topics. Canadian Xavier Dolan, for one, has consistently drawn on this source. Juste la fin du monde offers his fiercest portrayal yet of familial dysfunction, and his French cast (Baye, Cassel, Cotillard, Seydoux, Ulliel) truly make mega-sparks fly when a prodigal son tries to inform his family of his impending death. In La fille inconnue (Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne) a young immigrant murdered far from her family propels the doctor of a neighborhood clinic (who feels responsible for this death) on an obsessive quest to uncover the identity of both victim and perpetrator. Dardenne fans will recognize favorite actors and motifs (a prickly moral quandary) in this thought-provoking film. And finally, Sage femme (Martin Provost), with two fabulous Catherines—Frot and Deneuve—as a daughter; and her father’s ex-mistress, her surrogate mother. Claire, fortyish, principled, and a skilled sage-femme, is losing her job but gaining a new man in her life. Béatrice, thirty years absent, living from others’ generosity and occasional gambling proceeds, reappears, terminally ill. These women eventually discover a complementarity in the present that frees them of the past and allows them to accept their futures—an immensely humane, satisfying rendition of “La cigale et la fourmi!” University of Idaho Joan M. West, Emerita Tavernier, Bertrand, réal. Voyage à travers le cinéma français. Int. Bertrand Tavernier, André Macron. Little Bear, 2016. Nommé par l’Œil d’Or au Festival de Cannes, bien reçu par la presse, ce documentaire peut être qualifié d’autobiographique puisque l’analyse “subjective” intègre des détails sur la vie du cinéaste. Tavernier y retrace son parcours de cinéphile depuis les années 1930 jusqu’à la fin des années 1960—qui ont vu ses débuts dans le métier du cinéma—tout en mettant au point les qualités cinématographiques chez les réalisateurs, acteurs, et compositeurs qu’il admire. Même quand il reprend quelque cliché sur tel artiste (par exemple, le manque de technique brillante chez Renoir), il nous montre l’intelligence et l’intuition qui s’y dissimulent. Chaque personnage étudié révèle une certaine ambiance, un univers, un message. Le génie de Tavernier est de nous communiquer sa sensibilité cinématographique et, en même temps, de nous convaincre de la rigueur et de la pertinence de son analyse. Ainsi le spectateur est-il ébloui par la performance de Jean Gabin, et par les œuvres des réalisateurs tels que Becker, Renoir, Delannoy, Melville, Sautet, Carné, ainsi que des compositeurs tels que Kosma et Jaubert. On regrette, avec Tavernier, que plus de la moitié de la musique de Jaubert ne soit pas enregistrée. On apprécie, comme Tavernier, que les cinéastes français travaillent en harmonie avec des compositeurs de leur choix. Et on est convaincu, avec Tavernier, que le cinéma français de l’époque a quelque chose d’exceptionnel qui rivalise avec le cinéma hollywoodien, même chez Melville qui— influencé par le cinéma américain—ne le décalque cependant pas. Plus d’une centaine d’extraits de films sont visionnés, souvent accompagnés par la voix narrative d’André Macron. Et pourtant, comme le prévient Tavernier, le film n’est pas un montage d’archives, c’est plutôt un film de cinéaste. La mise en scène des extraits avec les commentaires de Tavernier en fait un cadre interactif et renforce l’enjeu artistique du documentaire. Le recul temporel n’ôte pas aux films anciens leur intérêt.Au contraire, il incite à réfléchir et met les films contemporains en perspective...

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