Abstract

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Au début de Saint Laurent (2014) de Bertrand Bonello, le personnage d’Yves Saint Laurent, affublé de lunettes noires, se présente au réceptionniste sous le pseudonyme de “Monsieur Swann”. L’identification de Saint Laurent avec les personnages de Proust ayant été si forte, on peut se demander si cette usurpation d’identité ludique n’est pas en réalité l’expression de la sincérité la plus profonde. Cet article vise à démontrer que Saint Laurent est un véritable film proustien, partageant avec Le temps retrouvé un certain nombre de points communs, principalement thématiques mais aussi esthétiques.

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