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evolution from an ascending-model of power to a more top-down approach” (82). Chapter 3, on Jean Molinet’s Ressource du petit peuple, also discusses Gerson, Meschinot and Jean Bouchet, while chapter 4 analyzes different portraits of the king in Claude de Seyssel and Guillaume Crétin. Barthélemy Chasseneuz is the subject of chapter 5, which asks again whether the Middle Ages were more individualistic than the Renaissance (148). Chapter 6, “Rabelais and the Ideal Imperfect Polity,” is interested mainly in Grandgousier (in Gargantua), and Gaster (in the Quart Livre). I would agree that Rabelais follows Erasmus in stressing the importance of the prince’s preceptor (179), but I’m not entirely convinced that in his chronicles “language and power are shared by king and subjects” (197). The last chapter claims to show “the death of consensual politics” in the “Fers” section of d’Aubigné’s Tragiques, and further elaborates the opposition between “a contractual form of government” and “a monarchical polis” (201), with references to Hotman, Bèze, Bodin, L’Hospital and Leroy. The conclusion again claims that the modern individual came into being in the Renaissance (249), during the movement from a contractual to an organic society (242), and from customary law to regal law (245). With several charming modern parallels (John Kennedy compared to Grandgousier, 251), Randall ends with some words of advice to his readers as “postmodern Rabelaisians” (252). His argument is cogent and abundantly supported, but I confess to a few nagging doubts: is it fair to assume that literature is informing us accurately about life? And has ‘the individual’ really changed so much over the centuries? I look forward to the debates this book will surely provoke. Vanderbilt University (TN) Barbara C. Bowen ZONZA, CHRISTIAN. La Nouvelle historique en France à l’âge classique (1657–1703). Paris: Champion, 2007. ISBN 978-2-7453-1377-5. Pp. 776. $135.00. Cette étude de Christian Zonza sur la nouvelle historique reprend l’intérêt que ce genre longtemps considéré comme mineur connaît depuis la réédition du travail liminaire de René Godenne, La Nouvelle (1974, 1995). Pour Zonza, au cœur de la réflexion sur le genre se retrouve “la question des rapports entre histoire et littérature” (11). Dans un essai de définition de la nouvelle historique, Zonza envisage les critères communs à un corpus d’œuvres hétérogènes et conclut dans une première partie qu’il s’agit d’un texte bref avec une intrigue principale sur une durée limitée qui met en scène peu de personnages. Vraisemblable, le récit de l’histoire dans ces nouvelles donne une importance accrue à la vie intérieure des personnages pour en justifier les actions. Dans “L’écriture de l’histoire”, la deuxième partie de l’étude, Zonza montre comment la nouvelle historique naît aux confluences de l’histoire et du roman, deux genres en crise. Les théoriciens, tel Charles Sorel, critiquent l’histoire telle qu’elle est retranscrite pour son manque de fiabilité et la fragmentation inévitable que toute mémoire humaine implique. Le roman par ailleurs est attaqué pour ses longueurs, son invraisemblance et son immoralité. La nouvelle historique profite donc non seulement du goût de l’époque pour une plus grande vraisemblance et du scepticisme vis-à-vis de l’histoire mais aussi de l’intérêt pour une histoire récente. En s’affichant comme une fiction qui suit fidèlement l’histoire, en faisant “de l’histoire une force de la fiction” (21), la nouvelle historique devient par là même plus acceptable. D’autre part, la Reviews 159 nouvelle historique emprunte au roman l’importance donnée à la vie intérieure et donnera naissance au roman psychologique, montrant au roman en retour que “chaque élément doit être motivé, pour paraître vraisemblable” (392). Dans sa troisième partie, “Axiologie et idéologie de la nouvelle historique”, Zonza rappelle que ces nouvelles, écrites le plus souvent par des femmes, mettent en scène les nobles de la période des Valois et font de la passion l’un des ressorts essentiels des événements...

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