Abstract

Abstract:

Stark differences between the United States and Canada in the post-Civil War/post-Confederation frontier West of the Great Plains and Prairies regarding the role of government, levels of interpersonal violence, and access to firearms (especially handguns) helped to shape the two countries’ divergent developmental paths. Utilizing the alternative approaches of Seymour Martin Lipset’s “origins thesis” and borderlands studies to structure its analysis, this article contrasts the frontier experiences of both countries in the nineteenth century concerning gun laws, violence, and the enforcement of law and order. Canada’s frontier West was demonstrably more orderly and peaceful than was the American frontier, yet the closer one came to the 49 th parallel, the more rowdy and violence-prone were the Canadian towns and settlements. Nevertheless, despite occasional instances of lawlessness, even the Alberta borderlands were not as violent or unruly as the American frontier, due in large measure to a strong central government and the effectiveness of the North-West Mounted Police.

Résumé:

Des différences fondamentales entre les États-Unis et le Canada, à la frontière ouest des Grandes Plaines et des Prairies, après la Guerre de Sécession et la Confédération canadienne ont existé concernant le rôle du gouvernement, les niveaux de violence interpersonnelle et l’accès aux armes à feu (les revolvers en particulier). Elles expliquent en partie les chemins divergents de développement des deux pays. Utilisant les concepts de Seymour Martin Lipset dans sa thèse des « origines » et les « Borderlands Studies », cet article identifie et examine quelques patterns distincts dans l’expérience des frontières au 19 e siècle concernant le port d’armes, la violence, l’application de l’ordre et de la loi dans les deux pays. La frontière de l’ouest canadien est manifestement plus ordonnée et paisible que l’américaine; toutefois, plus on se rapproche du 49 e parallèle, plus les villes et les communautés canadiennes sont turbulentes et sujettes à la violence. Malgré quelques exemples de turbulence, et en grande partie à cause d’un gouvernement central fort et de l’efficacité de la Police Montée du Nord-Ouest, même les villes frontalières d’Alberta sont moins violentes et turbulentes que ne l’était la frontière américaine.

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