Abstract

Abstract:

Visiting a reading room in the last five years is a very different experience than what it looked like even fifteen years ago: while a few researchers carefully read archival documents in situ, most are crouched over their archival documents with a smartphone or digital camera in hand, taking thousands of photos that will be analyzed upon return to their home institutions. With the advent of digital photography and less-restrictive archival policies on digital reproduction for personal use, historical research is now characterized by quick trips to gather thousands of photos. What does this mean for the research and writing of history, however? How do researchers create their corpuses and on what information? What work takes place before the archival visit, after the archival visit, and how can we better support this sort of work? Drawing on a 2019 survey of 253 historians employed at Canadian universities, this article argues that through specific reference to the use of digital archival photography, we can see the varied ways in which historical work is being adapted to these new and emerging technological circumstances.

Résumé:

Visiter une salle de lecture au cours des cinq dernières années est une expérience très différente de ce que c'était il y a quinze ans encore : si quelques chercheurs lisent attentivement des documents d'archives in situ, la plupart sont penchés au-dessus de leurs documents d'archives avec un téléphone intelligent ou un appareil photo numérique à la main, prenant des milliers de photos qui seront analysées à leur retour dans leur établissement d'origine. Avec l'avènement de la photographie numérique et de politiques d'archivage moins restrictives en matière de reproduction numérique à usage personnel, la recherche historique se caractérise désormais par des visites rapides pour recueillir des milliers de photos. Mais qu'est-ce que cela signifie pour la recherche et pour la rédaction de l'histoire? Comment les chercheurs constituent-ils leurs corpus et sur quelles informations se basent-ils? Quel travail se fait-il avant et après la visite aux archives, et comment peut-on mieux appuyer ce genre de travail? À partir d'une enquête menée en 2019 auprès de 253 historiens employés dans des universités canadiennes, l'auteur soutient qu'en faisant précisément référence à l'utilisation de photos numériques d'archives, on peut voir les diverses façons dont le travail historique s'adapte à ces technologies nouvelles ou émergentes.

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