Abstract

Abstract:

The attitude of most global business towards environmental issues changed around 1990. The article argues that these changes were new in two ways. Global corporations, through business organisations such as the International Chamber of Commerce, chose to position themselves at the heart of environmental defence. But they also sought to reject government-led forms of management and to promote the autonomy of partners engaging freely in contracts. This paper first details the way business organisations strategically organised this shift. It then considers how environmental management, environmental audits and environmental marketing took shape. It closes with reflections on the form of hegemony this solution represents, and the alternative forms that appeared in parallel, notably in the United States, through the denial of climate change.

Abstract:

L'attitude de la plupart des entreprises globales vis-à-vis des questions environnementales change vers 1990. L'article défend l'idée qu'il y a là deux nouveautés. À travers leurs organisations, comme la Chambre de commerce internationale, les entreprises globales se positionnent au centre du jeu environnemental. Mais il s'agit aussi de refuser les modes de management mis en place par les États et de promouvoir l'autonomie de partenaires s'engageant librement sur des contrats. L'article détaille d'abord comment les entreprises ont organisé ce mouvement. Il regarde ensuite comment le management et les audits devinrent environnementa-listes, et comment les labels devinrent privés. Il se clôt sur les nouvelles formes d'hégémonie que représentent ces propositions, et sur les formes alternatives apparues en parallèle, notamment aux États-Unis, et qui reposent sur la négation du changement climatique.

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