Abstract

Abstract:

This article reconstructs the benevolent campaign mounted in London after the devastating Montreal fire of 1765. Appealing to a greater sense of British identity, the trustees framed the French Canadian sufferers as "new subjects" entitled to both imperial benevolence and Christian charity. At the core of the subscription were notable London philanthropist Jonas Hanway and Marine Society peers John Thompson and Fowler Walker. Well versed in the mechanics of a successful charitable subscription, the trustees employed a familiar Georgian strategy using a robust print and coffeehouse campaign to solicit public support. However, the trustees overestimated the public's acceptance of their construction of a "greater Britain" and underestimated the elevated political enmity towards the British American colonies in the era following the Seven Years' War. A lack of donor interest compelled them to enlarge their efforts and shift away from newer charitable tactics, instead embracing more traditional avenues such as gaining the patronage of King George III and engaging the greater British public through parish fundraising. This case study highlights the complexities of transatlantic benevolence and its use to push the boundaries of British identity in the mid-eighteenth century.

Résumé:

Le présent article reconstitue la campagne de bienfaisance menée à Londres après l'incendie dévastateur survenu à Montréal en 1765. Faisant appel à un sens étendu de l'identité britannique, les responsables de la campagne présentèrent les victimes canadiennes-françaises comme de « nouveaux sujets » ayant droit à la fois à la générosité impériale et à la charité chrétienne. Les âmes dirigeantes de la souscription étaient le remarquable philanthrope londonien Jonas Hanway et ses collègues de la Marine Society John Thompson et Fowler Walker. Bien au fait des mécanismes d'une souscription caritative réussie, les responsables de la campagne utilisèrent une stratégie bien connue à l'époque georgienne : ils eurent recours à une campagne soutenue dans la presse et les cafés pour solliciter le soutien du public. Ils surestimèrent cependant l'acceptation par le public de leur vision d'une « Grande-Bretagne élargie » et sous-estimèrent le niveau d'hostilité envers les colonies britanniques d'Amérique au lendemain de la guerre de Sept Ans. Le manque d'intérêt les obligea à élargir leurs efforts et à abandonner les nouvelles tactiques de sollicitation pour s'en tenir aux moyens habituels tels que l'obtention du patronage du roi George III et les collectes de fonds dans les paroisses pour rallier le grand public britannique. Cette étude de cas met en lumière la complexité de l'exercice de la générosité au-delà de l'Atlantique et l'utilisation de celle-ci pour repousser les limites de l'identité britannique au milieu du xviiie siècle.

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