Abstract

Résumé:

L'article discute la distinction entre deux sortes de raisons, publiques et non publiques, qui joue un rôle majeur dans la manière dont John Rawls s'était efforcé de répondre aux critiques communautaristes, et que Catherine Audard réélabore pour en faire la clef d'une philosophie politique qui affronte ce qu'elle appelle la fragmentation culturelle. Faut-il concevoir les raisons publiques comme étant d'une nature argumentative, bien différente de celle des raisons non publiques ? Ou bien doit-on considérer que la différence est surtout entre leurs objets et oppose l'adoption d'une ligne de conduite à des croyances et des valorisations qui peuvent aussi répondre à des raisons ?

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