Abstract

Résumé:

La cobla de Bertran Carbonel “Hostes, ab gaug ai volgut veramens” (PC 82,56) semble marquée par une double relation intertextuelle: d’un côté Bertran Carbonel même, qui a emprunté à la chanson de Sordel “Aitant ses plus viu hom quan viu jauzens” (PC 437,2) la charpente métrique de son poème ainsi que des éléments thématiques, jusqu’à présent jamais remarqués; de l’autre les copistes des chansonniers P, R, q et f qui vraisemblablement pourraient avoir puisé dans le poème de Sordel pour remédier à une source (peut-être) assez corrompue. En analysant les passages les plus problématiques du texte (v. 5 et vv. 7–8), cette contribution cherche à déterminer les formes d’imitation qui relèvent directement de l’auteur et propose une nouvelle édition de la cobla d’après le chansonnier P.

Abstract:

Bertran Carbonel’s cobla, “Hostes, ab gaug ai volgut veramens” (PC 82,56) appears marked by a double intertextual relationship. On the one hand, Bertran borrowed thematic elements and the metrics from Sordello’s “Aitant ses plus viu hom quan viu jauzens” (PC 437,2), elements heretofore unnoticed; on the other hand, the copyists of chansonniers P, R, q and f appear to have used Sordello’s poem to correct their (perhaps) seriously corrupt source. Analyzing the most problematic passages (v. 5 and vv. 7–8), this article seeks to identify the forms of imitation that can be attributed to Bertran. A new edition of the cobla, based on P, concludes the article.

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