Abstract

Abstract:

Cet article a pour objectif d'étudier les mécanismes par lesquels le roman de Kossi Efoui, Cantique de l'acacia, énonce une esthétique diasporique, d'une part, par le dépassement de la frontière—poreuse depuis toujours—entre l'Histoire et la fiction, d'autre part, par le recours à une esthétique composite qui puise à différentes sources (africaines, antillaises, américaines) les objets de son énoncé. Il s'agit également d'analyser, à partir de cette parole singulière, les implications politiques et poéthiques d'une littérature qui, en transgressant à loisir la frontière entre Histoire et fiction propose des formes existentielles nouvelles pour témoigner des exigences et des intensités diasporiques du monde contemporain et s'y accorder.

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