Abstract

Résumé:

Le rôle que joue la mémoire de travail, c’est-à-dire la capacité d’emmagasiner temporairement l’information et de procéder à son traitement cognitif, a fait l’objet de multiples études dans le domaine de la recherche en langues secondes (L2). Au sens général, il a été établi que la mémoire de travail était liée à divers aspects de l’apprentissage et de l’usage de la L2 ; les connaissances en ce qui a trait à son lien avec la prononciation de la L2 sont toutefois limitées. L’auteure étudie la relation entre les résultats obtenus dans la réalisation d’une tâche numérique complexe sollicitant la mémoire de travail et de deux tâches de prononciation du français L2, soit une tâche de lecture à haute voix et une tâche de narration à partir d’une image, réalisées par 30 apprenants adultes parlant mandarin. Les résultats de l’étude révèlent que, malgré l’absence d’écart significatif entre les notes obtenues dans chaque tâche de prononciation, seule la prononciation observée dans la tâche de lecture à haute voix s’explique par la mémoire de travail.

Abstract:

The role played by working memory (WM), that is, the capacity to temporarily maintain and cognitively process information, has been extensively studied in second language (L2) research. In a general sense, WM has been shown to be related to various aspects of L2 learning and use; however, little information is available regarding its relationship with L2 pronunciation. This study examines the relationship between the results obtained at a complex numerical WM task and the results from two French L2 pronunciation tasks, namely a reading-aloud task and a picture-based narration task, among 30 Mandarin-speaking adult learners. Results reveal that despite the absence of significant difference between the scores obtained from each pronunciation task, WM explained pronunciation observed in the reading-aloud task only.

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