Abstract

Abstract:

Anchored in the literature on gendered transnationalism, the current study examines intergenerational relations. Based on 30 in-depth interviews with second-generation South Asians in Toronto, findings suggest that these youth experience tensions with their immigrant parents due to what they interpret as their parents' lack of understanding about the socially acceptable norms that regulate Canadian adolescence. Young South Asian men and women report experiencing a strict immigrant upbringing, including early curfews and limited social freedoms, and thus they struggle to reconcile their parents' South Asian cultural ideologies with their contemporary Canadian lives. The voices of these youth, however, also demonstrate ways in which experiences of adolescence are different for daughters and sons. In accordance with existing migration literature, this study concludes that gendered social surveillance limits daughters' independence more so than sons'. Participants suggest that this is partly due to their parents' belief that their daughters' social activities affect their family's reputation in both Canada and South Asia. In essence, this study reaffirms themes dominant in the migrant family literature and provides validation by examining the experiences from a more comprehensive point of view: the narratives of both second-generation men and women. Findings suggest that, despite some shared experiences among sons and daughters, gendered dynamics of migration remain salient among second-generation South Asian youth in Canada. In conclusion, this study argues that adolescence takes on a transnational dimension as the second-generation navigates normative expectations and gendered ideologies in multiple nation-states.

Résumé:

Ancrée dans la littérature du transnationalisme des genres, la présente étude examine les relations intergénérationnelles. Se fondant sur 30 entrevues approfondies avec des Sud-Asiatiques de deuxième génération à Toronto, les résultats montrent que ces jeunes vivent des tensions avec leurs parents immigrés en raison de ce qu'ils interprètent comme un manque de compréhension de la part de leurs parents, des normes socialement acceptables qui régissent l'adolescence au Canada. Les jeunes filles et garçons sud-asiatiques déclarent avoir subi une éducation d'immigration rigide, avec des couvre-feux et des libertés sociales limitées, et se battent ainsi pour réconcilier les idéologies culturelles de leurs parents avec leurs vies canadiennes contemporaines. Cependant, les témoignages de ces jeunes montrent aussi en quoi l'expérience de l'adolescence est différente chez les filles et chez les garçons. Conformément à la littérature existante sur les migrations, cette étude postule que la surveillance sociale des genres limite plus l'indépendance des filles que celle des garçons. Les participants affirment que cela vient en partie du fait que les parents sont convaincus que les activités sociales de leurs filles affectent la réputation de leur famille tant au Canada et en Asie du Sud. Dans son essence, cette étude réaffirme les thèmes dominants dans la littérature sur la famille des migrants et permet de valider en examinant les expériences d'un point de vue plus complet: les récits des jeunes filles et des jeunes garçons de la deuxième génération. Les résultats proposent que, malgré certaines expériences partagées entre garcons et filles, la dynamique de la migration liée au sexe reste prédominante chez les jeunes sud-asiatiques de deuxième génération au Canada. En conclusion, cette étude affirme que l'adolescence prend une dimension transnationale à mesure que la deuxième génération navigue dans les attentes normatives et les idéologies des genres dans plusieurs États-nations.

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