Abstract

Abstract:

New empirical insights into Canadian policing are derived from publicly available panel data collected by Statistics Canada between 1998 and 2017 across almost 700 Canadian municipal police jurisdictions. Canadian police jurisdictions that hire more officers tend to experience less crime overall, including less property crime specifically. Each additional Canadian police officer correlates with slightly fewer homicides and 13.3 fewer reported property crimes on average, including 2.9 fewer burglaries and 3.7 fewer stolen vehicles annually. The results cannot be explained away by time-invariant jurisdiction-specific factors, population growth, or other time trends common to all jurisdictions. In elasticity terms, a 1% increase in Canadian police staffing is associated empirically with reductions of 0.93% in homicides, 0.44% in property crimes, 0.63% in burglaries, and 1.37% in vehicle thefts. Purely in terms of crime reduction and reduced victimization across these crime types, it is estimated that the typical Canadian police officer has the potential to generate a marginal benefit to society worth more than $114,000 annually. Taking into account unreported property crime would increase the marginal benefit to society up to $198,000. This new evidence confirms that public investments into local policing can contribute to the reduction of crime and can yield social benefits that exceed their costs.

Résumé:

De nouvelles connaissances empiriques sur la police au Canada sont dérivées de données publiques recueillies par Statistiques Canada de 1998 à 2017 au sein de près de 700 services de police municipaux canadiens. Généralement, les services de police canadiens qui engagent plus d'agents ont tendance à avoir moins de crimes, notamment les crimes contre les biens. Chaque agent de police supplémentaire est en corrélation avec un peu moins d'homicides et 13,3 crimes contre la propriete de moins, en moyenne, y compris 2,9 cambriolages de moins et 3,7 véhicules volés de moins chaque année. Les résultats ne peuvent pas être expliqués par des effets fixes qui ne varient pas dans le temps, par la croissance de la population ou par d'autres tendances communes à tous les territoires. En ce qui concerne l'élasticité, une croissance de 1 % du nombre d'employés au sein de la police canadienne est associée empiriquement à une réduction de 0,93 % du nombre d'homicides, de 0,44 % du nombre de crimes contre les biens, de 0,63 % de cambriolages et de 1,37 % de vols de véhicules. En ce qui concerne la réduction du crime et de la victimisation au sein de ces types de crimes, il est estimé que l'agent de police canadien typique a le potentiel de créer un avantage marginal à la société qui vaut plus que 114 000 $ annuellement. Si l'on considère les crimes contre les biens non rapportés, l'avantage marginal augmenterait jusqu'à 198 000 $. Cette nouvelle preuve confirme qu'un investissement public dans la police locale peut contribuer à la réduction du crime et peut créer des avantages sociaux qui excèdent les coûts.

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