Abstract

Abstract:

The purpose of this study was to examine whether black (n = 90), Indigenous (n = 92), and white (n = 94) mock jurors would make harsher decisions in trials involving other-race defendants. Jury-eligible community members recruited via Qualtrics read a fictional impaired driving and dangerous operation of a motor vehicle case in which the defendant's race varied (black, Indigenous, white). They then made verdict/sentencing decisions and completed measures of stereotypes. We predicted that mock jurors who endorsed negative racial stereotypes would be more likely to vote guilty and recommend harsher sentences for other-race defendants. Instead, we found that positive personally held stereotypes predicted leniency among white jurors judging Indigenous defendants but no such effects for other trial party combinations. Overall, the black defendant received significantly more lenient decisions as compared to the white defendant. Although no formal policy ensures that specific groups are represented on juries, these data indicate that people process trial information differently as a joint function of juror and defendant race.

Résumé:

L'objectif de cette étude était de voir si de faux jurés composés de personnes noires (n = 90), autochtones (n = 92) et blanches (n = 94) prendraient des décisions plus sévères lors de tribunaux où les accusés sont d'une autre race. Des membres de la communauté qui étaient admissibles pour être jurés, recrutés par l'entremise de Qualtrics, ont lu un cas fictif de conduite avec facultés affaiblies et d'opération dangereuse d'un véhicule motorisé où la race de l'accusé variait (noire, autochtone, blanche). Ils ont ensuite rendu un verdict/prononcé la peine et ont rempli des mesures de stéréotypes. Nous avions prédit que les faux jurés qui véhiculaient des stéréotypes raciaux négatifs avaient plus de chance de déclarer l'accusé coupable et de recommander une peine plus sévère pour des accusés d'une autre race. Au contraire, nous avons constaté que des stéréotypes personnels positifs avaient un effet de clémence parmi les jurés blancs qui jugeaient des accusés autochtones, mais il n'y avait pas de tel effet pour les autres combinaisons. En général, l'accusé noir a reçu une décision beaucoup plus clémente que l'accusé blanc. Bien qu'il n'y ait pas de politique officielle assurant que des groupes spécifiques soient représentés sur des jurés, ces données indiquent que les gens traitent les renseignements issus de tribunaux différemment en fonction de la race du juré et de l'accusé.

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