Abstract

ABSTRACT:

This article addresses methodologies and epistemologies of contemporary ethnography by dealing with challenges, frustrations, and engagements of doing research in insecure areas, often referred to as “red zones.” First, anthropological research in the present-day Sahel faces challenges in the sense that the individual researcher must deal with personal security and safety, while complying with methodological considerations. Second, the researcher has to deal with frustrations for not being able to do conventional anthropological fieldwork, and for being “lost” when first-hand material is not accessible. Third, such an anthropological endeavor has a lot to do with engagements. Beyond doing research in red zones, it is equally important to scrutinize the politics of the red zone. By turning the politics of the red zone into an object of research, I suggest that we can critically examine the ways in which “security” is used to legitimize any kind of wrongdoings and abuses, and to politically define red zones.

RÉSUMÉ:

Cet article s’adresse aux méthodologies et épistémologies de l’ethnographie contemporaine partant des défis, frustrations et engagements de faire la recherche dans les zones d’insécurité, souvent appelées « zones rouges ». Premièrement, la recherche anthropologique au Sahel est actuellement défiée dans le sens que le chercheur doit gérer des questions de sécurité personnelle, en même qu’il doit appliquer une rigueur méthodologique. Deuxièmement, le chercheur doit gérer les frustrations de ne pas pouvoir faire la recherche de terrain et donc être « perdu » sans données de première main. Troisièmement, la recherche anthropologique au Sahel actuel est aussi une question d’engagement. En menant de la recherche de terrain dans les zones rouges, il est également important d’examiner le politique de la zone rouge. Car, lorsque le politique de la zone rouge devient l’objet de recherche nous pouvons examiner les manières dont « la sécurité » est utilisée pour légitimer n’importe quel abus et exaction et pour politiquement définir les zones rouges.

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