Abstract

Abstract:

The extension of music (both classical and contemporary) from concert halls, records and the radio to television raised questions about programming, musical competencies, orchestras, technical resources and production, as well as questions about ties with different musical milieus (including composers and musicians) and with audiences. A marriage of reason gradually took shape. Moreover, this was also the case for other musical genres. Little by little, certain individuals stood out due to their ability to plead the cause of music within television channels and to audiences. Then, as audience figures became more important, concert performances and new musical creative works were relegated to late time slots on most channels, whereas the markets for cassettes, videos and DVDs grew. However, this music has recovered some of its previous standing on television thanks to streaming and online channels. Lastly, by comparing France with other countries, we will examine television's place in musical culture and the changing cultural responsibilities that the French government ascribes to television channels.

Abstract:

L'extension du domaine de la musique (classique et contemporaine), des salles, du disque, de la radio à la télévision, pose des questions de programmation, de compétences musicales, d'orchestres, de moyens techniques et de production, ainsi que de rapports avec les différents milieux de la musique, dont bien entendu les créateurs, et avec les publics. Un mariage de raison s'établit progressivement. C'est du reste le cas pour d'autres genres musicaux. Des hommes et des femmes se distinguent peu à peu par leur capacité à plaider la cause de la musique à l'intérieur des chaînes comme devant les téléspectateurs. La place accrue des critères d'audience tend à renvoyer les captations de concerts comme les créations à des heures tardives sur la majorité des chaînes, tandis que se développent les marchés des cassettes, de la vidéo, puis des DVD. Mais cette même musique retrouve une partie de la place perdue sur le petit écran grâce au streaming et à la constitution de chaînes en ligne. On s'interroge enfin – par rapport à des expériences étrangères – sur la place de la télévision dans la culture musicale et sur la transformation de la mission de culture à laquelle l'État fait souscrire les chaînes.

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