Abstract

Abstract:

This study discusses upward social mobility in the Chinese community in Port of Spain of Trinidad, a British colony in the Caribbean, in the first half of the twentieth century. It examines how the Chinese there attempted to be socially successful by showcasing or downplaying their Chinese heritage depending on the social and historical conditions.

The upward social movement of the Chinese in Trinidad occurred considerably earlier than in other communities in the Americas. The Chinese accomplished this by using British colonial conditions as early as the 1910s through economic success in colonial commercialism, through the acquisition of highly skilled jobs thanks to their British education, and through creolization resulting from interracial marriages.

The Sino-Japanese War of 1937 afforded another channel for Chinese upward social movement in Trinidad. The Chinese community in Port of Spain was at its peak of population growth and social development in the 1920–30s, and the layered community structure was developed through difference in language, generation, class, and political access to the British colonial or Chinese authorities. During the pre-war period, Chinese residents embedded in this community pluralism experienced a unique integration into Trinidadian upper-middle class society. The news pieces in the Chinese news section of the Trinidad Guardian highlight their Westernization, middle-class status, and their origins in China, which made them allies of the British. The documents studied in this article also demonstrate that the Chinese Nationalist Party (kmt) strove to strengthen its ties with Chinese residents of Trinidad in the early twentieth century.

Résumé:

Le présent article porte sur l'ascension sociale des Chinois dans une colonie britannique des Caraïbes, plus précisément la communauté chinoise de Port-d'Espagne, sur l'Île de la Trinité, dans la première moitié du vingtième siècle.

D'après des sources historiques locales, des ressortissants chinois tentèrent de réussir sur le plan social en mettant en évidence ou en minimisant certains aspects de leur héritage chinois en fonction des conditions sociales et historiques.

La mobilité sociale des Chinois à Trinité s'est manifestée de façon considérable et plus tôt par rapport à d'autres communautés des Amériques. Les Chinois parvinrent à obtenir de tels résultats en utilisant les conditions sociales britanniques à partir des années 1910, grâce à leurs succès économiques dans le commerce colonial, l'obtention d'emplois hautement qualifiés du fait de leur éducation britannique et une créolisation, résultat de mariages interraciaux.

La guerre sino-japonaise de 1937 favorisa davantage l'ascension sociale des Chinois sur l'Île de la Trinité. La communauté chinoise de Port-d'Espagne était à l'apogée de sa croissance démographique et de son développement social durant les années 1920–1930, et une structure communautaire stratifiée fut développée, basée sur une différence de langue, de génération et de classe, ainsi que l'accès politique aux locaux ou aux autorités chinoises. L'analyse de la rubrique « Nouvelles chinoises » du Trinidad Guardian révèle que le pluralisme de cette communauté évoquait la nouvelle représentation de l'intégration des résidents chinois dans la classe moyenne supérieure de la société trinidadienne. Les services d'information mirent en relief leur occidentalisation, leur statut en tant que membres de la classe moyenne, et leurs origines chinoises, ce qui les allièrent aux Britanniques. Les documents étudiés dans le présent article démontrent également que les résidents chinois de Trinité œuvrèrent au renforcement de leurs liens avec le parti nationaliste chinois (kmt) au début du vingtième siècle.

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