Abstract

Abstract:

Recent studies on Chinese investment in Africa have particularly focused on the hardware of development – infrastructure – and its impact. China's vision to forge a new global order was made explicit when Xi declared his 'One Belt, One Road' policy in 2013. Underlying the grand infrastructural schemes and political posturing are hidden financial manoeuvres, the soft side of power, unspoken sociality and value contestations. This article focuses on the variegated landscape of China–Africa trade/finance infrastructure centring on Hong Kong. It highlights top-down state orchestration but also explores historical contingencies that have shaped the strategies of those whose footprints unexpectedly straddle continental divides.

Résumé:

Des études récentes sur l'investissement chinois en Afrique se sont intéressées aux aspects matériels du développement (l'infrastructure) et à leur impact. La vision de la Chine de forger un nouvel ordre mondial a été rendue explicite lorsque Xi a annoncé son initiative « la Ceinture et la Route » en 2013. Derrière ces grands projets d'infrastructure et les proclamations politiques se cachent des manœuvres financières, un pouvoir d'influence, une socialité inexprimée et une contestation des valeurs. Cet article met l'accent sur le paysage bigarré de l'infrastructure commerciale et financière sino-africaine centrée sur Hong Kong. Il souligne l'orchestration descendante de l'État, mais explore également les aléas historiques qui ont façonné les stratégies de ceux dont on trouve inopinément l'empreinte de part et d'autre de lignes de partage continentales.

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