Abstract

Abstract:

Far from being a salacious footnote in the history of anticolonial nationalist struggles, the roles that white women played in the push towards African independence—as political comrades, friends, and sometimes as lovers or wives to many of the black men who had come to the imperial center to agitate and prepare for independence—were often sustained and meaningful. This article revisits this history—as told in the pages of my book, Crossing the Color Line: Race, Sex, and the Contested Politics of Colonialism in Ghana—in order to offer a critique of the skewed gendered optics of African nationalism produced by the book's focus on interracial relationships. Although novel in its analysis of the affective interracial bonds that helped nourish the work of African nationalism in the colonial metropole, the lens of interracial intimacy deployed in Crossing the Color Line keeps African women at the margins of the nationalist narrative, where they have long been relegated despite decades of stellar research on their key roles in mass nationalist movements. In seeking a way out of this conundrum, this article concludes with a call for an affective history of African nationalism that centers intimacies and other forms of solidarity between African men and women as a means of advancing an integrative approach to nationalism that explores it as a shared project between African men and women rather than a history to which African women must be restored. In so doing this article offers a new model of the review essay for the Journal of West African History, one that invites authors to engage in critical reappraisals of their own published work. What do we learn after the fact of publication about both the contributions and consequences of our research? How can we engage those issues in ways that move beyond purely backwards looking reflection to hale new research agendas?

Résumé:

Loin d'être une note de bas de page salace dans l'histoire des luttes nationalistes anticoloniales, les rôles que les femmes blanches ont joué dans la quête de l'indépendance Africaine-en tant que camarades politiques, amies et parfois en tant qu'amantes ou épouses de nombreux hommes noirs venus au centre impérial pour manifester et préparer à l'indépendance-étaient souvent prolongés et significatifs. Cet article revient sur cette histoire-comme indiqué dans les pages de mon livre, Crossing the Color Line: Race, Sex, and the Contested Politics of Colonialism in Ghana-afin de présenter une critique de l'optique sexiste biaisée du nationalisme Africain produite par le livre, qui se focalise sur les relations interraciales. Bien que novateur dans son analyse des liens interraciaux affectifs qui ont permis de nourrir le travail du nationalisme Africain dans la métropole coloniale, le prisme de l'intimité interraciale déployé dans Crossing the Colour Line maintient les femmes Africaines en marge du récit nationaliste, où elles ont reléguées malgré des décennies de recherches remarquables mettant en valeur leurs rôles clés dans les mouvements nationalistes de masse. Dans le but de sortir de cette problématique, cet article se termine en faisant appel à une histoire affective du nationalisme Africain centrée sur l'intimité et d'autres formes de solidarité entre hommes et femmes Africains comme moyen de faire progresser une approche intégrative du nationalisme, et exploré comme un projet partagé entre hommes et femmes Africains, plutôt qu'une histoire à laquelle les femmes Africaines doivent être restaurées. Nous proposons ainsi un nouveau modèle d'essai critique pour le Journal of West African History, qui invite les auteurs à procéder à une réévaluation critique de leurs propres ouvrages. Que pouvons-nous apprendre de nos ouvrages et des conséquences de nos recherches après leur publication ? Comment pouvons-nous aborder ces questions d'une manière qui dépasse le cadre de la rétrospection et élabore de nouveaux programmes de recherche?

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