Abstract

Abstract:

Posidippus’ epigrams for equestrian victors (the Hippika, AB 71–88) build on epinician convention by maintaining the central role of the herald’s proclamation— the angelia—in the representation of athletic achievement. In a few of these epigrams, however, Posidippus embeds the horse itself in postvictory rituals. For example, the horse brings the crown to the victor, replacing the figure of the herald who announced and crowned victors; or, in a narrative of the race’s aftermath, the horse, incredibly, chooses the victor. Posidippus’ horses, therefore, act as causal agents for the glory of their owners, and his detailed descriptions transform the horse from flesh-and-blood equine to everlasting (literary) monument.

Résumé:

Les épigrammes de Posidippe sur les victoires équestres (les Hippiques, 71–88 A.-B.) s’appuient sur une convention poétique propre aux épinicies qui maintient le rôle de la proclamation du héraut – l’angelia – dans la représentation de la réussite athlétique. Cependant, dans quelques-unes de ces épigrammes, Posidippe intègre le cheval lui-même au rituel marquant la victoire. Par exemple, le cheval apporte la couronne au vainqueur en remplacement de la figure du héraut qui annonce et couronne les vainqueurs ; ou encore, dans le récit de l’après-course, le cheval choisit, de façon surprenante, le vainqueur. Les chevaux de Posidippe interviennent donc en tant qu’agents causaux dans la gloire de leur propriétaire. Ses descriptions détaillées transforment ainsi l’être de chair et de sang qu’est le cheval en un monument (littéraire) éternel.

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