Abstract

Abstract:

Beginning from the premise (vis-à-vis wrestler-turned-scholar Laurence de Garis) that professional wrestling scholarship has historically overlooked the embodied, physical dimension of the form in favour of its drama, and reflecting on a series of professional wrestling story-lines that have blurred the lines between staged performance ("kayfabe") and reality, this article suggests that the business of professional wrestling offers a vivid case study for the rise and dissemination of what political theorist Wendy Brown calls neo-liberal rationality: the dissemination of the market model to every aspect and activity of human life. Drawing on Brown's work, the language of World Wrestling Entertainment (WWE) contracts, and professional wrestling's territorial history, this article argues that contemporary story-lines in professional wrestling rationalize, economize, and trivialize the form's very real violent labour, even rendering audiences complicit in said violence—while serving also as a potent vehicle for understanding the metaphorical (and sometimes literal) violence of neo-liberal rationality more broadly.

Résumé:

En commençant par la prémisse (en lien avec le lutteur devenu chercheur Laurence de Garis) que les études sur la lutte professionnelle ont, historiquement, ignoré la dimension physique de la forme pour y préférer le drame, et en réfléchissant sur une série de scénarios qui ont rendu floues les frontières entre la performance théâtrale (« kayfabe ») et la réalité, cet article suggère que la lutte professionnelle offre une étude de cas pour l'essor et la diffusion de ce que la théoricienne politique Wendy Brown nomme la rationalité néolibérale : la diffusion du modèle de marché à tous les aspects et activités humaines. En se basant sur le travail de Brown, le langage des contrats du World Wrestling Entertainment (WWE) et l'histoire territoriale de la lutte professionnelle, cet article soutient que les scénarios contemporains en lutte professionnelle rationalisent, économise et banalise le travail violent très réel de la forme, rendant même l'auditoire complice de cette violence—tout en étant un véhicule puissant pour comprendre la violence métaphorique (et parfois littérale) de la rationalité néolibérale.

pdf

Share