Work That Causes Harm: Violent Labour and the Ecology of Suffering

In this article, "violent labour" is framed as work that causes harm: work that is necessarily situated in overlapping global contexts of contemporary technological capitalism, and harm that is always itself ecological, in the senses of distributed, relational, and complex. To explicate these senses, I sketch a political ecological case study of the harmful effects of global high-technology industries through the entirety of a causal spectrum that has mineral extraction in central Africa on one end, office jobs in California in the middle, and globally distributed e-waste processing on the other end. Conventional philosophical, legal, and common-sense perspectives that feature intention as the central salient component of violence are critiqued. A consequentialist and phenomenological alternative is proposed wherein the suffering of sentient beings within broadly conceived relational ecologies replaces the violent intent of discrete actors as the key metric for understanding the impacts of work that causes harm, or violent labour.

Résumé:

Dans cet article, le « travail violent » est défini comme travail qui cause du tort : du travail qui est nécessairement situé dans des contextes mondiaux communs de capitalisme technologique contemporain, et le tort qui est toujours écologique, dans le sens de distribué, relationnel et complexe. Pour expliquer ces sens, je dessine une étude de cas politicoécologique des effets dommageables des industries mondiales de la haute technologie à travers un spectre causal entier avec l'extraction de minerais en Afrique Central d'un côté, le travail de bureau en Californie au milieu et le traitement des e-déchets distribués partout dans le monde de l'autre côté. Des perspectives conventionnelles philosophiques, légales et sensées qui placent l'intention en tant que composante centrale importante sont critiquées. Une autre option conséquentialiste phénoménologique est proposée dans laquelle la souffrance d'être sentients au sein d'écologies relationnelles conçues de façon générale remplace l'intention violente d'acteurs distincts en tant qu'indicateur clé pour comprendre les impacts du travail qui cause du tort, or du travail voilent.