Abstract

Abstract:

In a reading of Carola Dibbell's debut novel The Only Ones (2015), this article deploys the term "(non-)labour" in two senses: one is a cheeky description of cloning as the activity of reproducing human beings without the traditional sense of labour as delivery of an infant, and the other draws on Marxist-feminist accounts of care work as the remunerated or unremunerated, though structurally necessary, labour required to reproduce the workforce. Dibbell's novel presents a version of the human as a worker always already embedded in social relations and reveals the violence that thoroughly saturates the biomedical industry. Yet, as this article argues, violent labour is most evident when characters do work that has too long been imagined outside the sphere of value production. The Only Ones illustrates the impossibility of producing value without labour, violent or otherwise; it directs readers to consider the unlikely places where we already give away our work for free.

Résumé:

En se basant sur une lecture du premier livre de Carola Dibbell, The Only Ones (2015), cet article utilise le terme « (non-)travail » en deux sens : l'un est une description du clonage en tant qu'activité de reproduction de l'être humain sans le sens traditionnel de travail comme accouchement, tandis que l'autre utilise les récits marxistes-féministes sur le travail de soins en tant que travail rémunéré ou non rémunéré, mais structurellement nécessaire, requis pour reproduire la main-d'œuvre. Le roman de Dibbell présente une version de l'humain en tant que travailleur déjà enchâssé dans des relations sociales, dévoilant la violence qui sature complètement l'industrie biomédicale. Mais, comme le soutient cet article, le travail violent est le plus évident lorsque les personnages font du travail que, depuis trop longtemps, l'on imagine comme étant hors de la sphère de la production de valeur. The Only Ones illustre l'impossibilité de produire de la valeur sans travail, violent ou non; il mène les lecteurs aux endroits impensables où nous donnons déjà notre travail gratuitement.

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