A Fiery and Unabated Supporter of Post-War Isolationism: Journalist John T. Flynn and American Foreign Policy, 1945–60

Although primarily interested in domestic issues throughout his life, New York journalist and radio commentator John T. Flynn (1882–1964), author of more than fifteen books on current affairs, appeared as a fiery disparager of the internationalist and interventionist foreign policy of the Truman and Eisenhower administrations. For instance, in his vitriolic writings and radio broadcasts, he frequently criticized containment measures such as the Marshall Plan, the North Atlantic Treaty Organization, the military intervention in Korea, and the Eisenhower Doctrine. Above all, in an age that coincided with the heyday of American internationalism, the colourful commentator fulminated against the membership of his country in the United Nations. Flynn’s isolationist stance, not so surprising considering his credentials, was not trivial. In fact, it is plausible to believe that, during the early Cold War period, the controversial journalist, who was praised in conservative circles, contributed to the advent of a wave of increasing public resentment regarding unrestrained internationalism in US foreign policy by his unrelenting and largely broadcasted rhetoric.

Résumé:

Bien qu’il se soit surtout intéressé à la scène nationale pendant sa carrière, le journaliste new-yorkais et commentateur radiophonique John T. Flynn (1882–1964), auteur de plus de quinze ouvrages sur des questions d’actualité, a été l’un des contempteurs les plus acerbes de la politique étrangère internationaliste et interventionniste des administrations Truman et Eisenhower. Dans ses vitrioliques écrits et ses émissions radiophoniques, il s’en prenait fréquemment, par exemple, aux mesures d’endiguement telles que le plan Marshall, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, l’intervention militaire en Corée et la doctrine Eisenhower. Surtout, en cet âge d’or de l’internationalisme américain, le coloré commentateur fulminait contre l’adhésion de son pays à l’Organisation des Nations Unies. Sa posture isolationniste, peu étonnante compte tenu de ses antécédents, n’était pas anodine. De fait, en ce début de Guerre froide, tout laisse croire que le controversé journaliste, louangé dans les cercles conservateurs, a contribué par ses diatribes incessantes et largement diffusées à l’essor du ressentiment public envers l’internationalisme effréné de la politique étrangère des États-Unis.