Abstract

Résumé:

Les recherches menées au cours des années 1980 et 1990 sur le vocabulaire ont apporté un bol d’air frais à l’enseignement linguistique. Dans beaucoup de pays éloignés, les enseignants de l’anglais langue seconde ou étrangère soupçonnaient depuis longtemps que le plus grand défi pour leurs étudiants était le vocabulaire, mais les études existantes offraient peu de preuves de ce constat et peu de solutions. Puis, brusquement, Nation, Laufer, Meara, Schmitt et d’autres ont avancé un éventail d’idées très prometteuses et des applications concrètes : le séquencement et l’évaluation du vocabulaire selon la fréquence d’utilisation ; la différenciation entre le vocabulaire de base et le vocabulaire avancé, universitaire et technique ; l’interaction de la connaissance du vocabulaire et de la connaissance de la grammaire — autant d’idées qui ouvraient véritablement de nouvelles perspectives. Après avoir consacré une décennie à mettre ces idées en pratique et, faut-il espérer, à contribuer aux progrès ainsi rendus possibles dans des pays en développement (Arabie Saoudite, Oman, Hong Kong), les auteurs reviennent au Canada en se demandant quels aspects de ce travail y seraient applicables, le cas échéant, moyennant quels types de modifications, et ce qui pourrait y être greffé. Des idées d’une pertinence évidente dans un pays en développement, seraient-elles aussi pertinentes pour un pays développé ? Les auteurs brossent le tableau du vocabulaire tel qu’ils l’ont trouvé au Canada à leur retour, décrivent ce qu’ils essaient d’y apporter et formulent des propositions pour les prochaines étapes.

Abstract:

The vocabulary research of the 1980s and 1990s brought a breath of fresh air into the language classroom. Teachers in many remote EFL locations had long suspected that vocabulary was their learners’ main challenge, but there was little research evidence to confirm this or say what to do about it. Then, suddenly, work by Nation, Laufer, Meara, Schmitt, and others suggested a range of highly promising and usable ideas: the sequencing and testing of vocabulary by frequency; the distinction of basic vocabulary from advanced, academic, and technical; the interaction of vocabulary and grammar knowledge – these were all frankly revelatory. After a decade of applying and, we hope, contributing to these developments in developing countries (Saudi Arabia, Oman, Hong Kong), we returned to Canada wondering what, if any, of this work would be usable here, what would have to be modified, and what could be added to it. Would ideas that made eminent sense in a development context make any sense in a developed country? Our paper describes the vocabulary scene we found in Canada on our return, what we attempted to add to it, and suggestions for next steps.

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